HGK, une visite sceptique à la morgue

Lundi 13 avril 2015 - 11:51

Jamais dans l’histoire de l’Hôpital Général de Kinshasa ex Mama Yemo une telle visite n’a eu lieu. Qu’est-ce qui se cache derrière la séance de porte ouverte à la morgue de l’Hôpital Général de Kinshasa. Pourquoi avoir
attendu la découverte d’une fosse commune à Maluku dont les corps seraient venus de la morgue de l’ex Mama Yemo pour que des autorités de cette formation hospitalière ouvre grandement les portes de la morgue pour une
visite. Il se dégage qu’une action com de la part des autorités nationales, soit de la ville de Kinshasa se trame derrière la porte ouverte de la morgue centrale de Kinshasa de ce lundi. Des médecins de cet hôpital que la rédaction de «C-News» a contacté déclare que seuls des proches des personnes mortes et gardées à la morgue de l’Hôpital Général de Kinshasa sont acceptées pour entrer dans cette salle que d’aucun qualifie d’horreur. C’est curieux ajoute ces médecins qu’on fasse appelle ce matin à la population pour qu’elle vienne voir comment des corps sont entassés dans les frigos de la morgue de l’Hôpital Général de Kinshasa. Pour ces professionnels de santé, c’est encore une façon de ne pas avoir de la considération aux morts. Au moins que le responsable de la morgue de l’Hôpital Général de Kinshasa dise qu’il n’y a plus des corps dans son service. Sino, on ne saura comprendre comment organiser une visite alors qu’il y a peut être des familles qui doivent passer ce lundi pour retirer les corps de leurs proches et organiser des deuils. Décidément, des responsables de la morgue de l’ex Mama Yemo répondent malgré eux à une injonction qui vient d’en haut. L’idée d’ouvrir les portes de la morgue de l’Hôpital Général de Kinshasa ne vient pas d’eux. Si c’était une conception «made in Mama Yemo»,
on aurait dû assister à des telles séances depuis sans pour autant attendre qu’il ait des événements comme celui de Maluku pour que l’Hôpital Général de Kinshasa fasse appel aux gens de venir visiter les quatre cents tiroirs de la morgue de cet hôpital.

CHRIS WADOL