La réplique de Joseph Kabila au message d’Obama a été bien dosé mais surtout sage même si certains opposants pensent que le chef de l’état s’est engagé sur le terrain de la confrontation. A tour des formules, le chef de l’état congolais rappelle à tous ceux qui pensent que l’histoire du Congo-Kinshasa devrait toujours s’écrire en lettres de sang et par les autres que, c’est par le peuple congolais et au pays et dans la paix que les nouvelles pages de l’histoire de la RDC restent à écrire et le seront. Il ajoute que le peuple congolais est aujourd’hui mûr, il connait parfaitement où se trouvent ses intérêts et comment en assurer la défense. De manière claire, Joseph Kabila refuse tout diktat même celui venant de la grande puissance. Et cela se fera, selon lui, non pas par la violence mais à travers la recherche permanente d’un consensus responsable pour garantir la stabilité politique et économique. A cette occasion, il a appelé la population à la vigilance contre toute idée de déstabilisation du pays et des institutions de la république. Le dialogue reste la meilleure voie pour l’organisation des élections crédibles et apaisées. Une manière de prouver sa bonne foi d’organiser les élections. Ainsi, il a appelé le facilitateur Edem Kodjo à accélérer la machine en bouclant les consultations et passer à la phase proprement dite du dialogue. Mais, il reste convaincu que le dialogue n’est pas une fin en soi. Ainsi, le président Kabila a appelé la centrale électorale à tout mettre en œuvre pour réussir l’opération d’enrôlement annoncé fin juillet.