L’opposant Joseph Olenghankoy est soumis un harcèlement judiciaire, dénonce la direction de son parti. Le leader des Fonus doit poursuivre ses comparutions à l’office du procureur général de la république où il est accusé avec deux de ces cadres détenus présentement à la prison centrale de Makala, d’atteinte à la sûreté de l’état. Pourtant, le tract pour lequel il est poursuivi, a été bien identifié et estampillé Fonus. Il est tract s’il n’est pas identifié mais pour le cas des Fonus, il a été bel et bien mentionné Fonus, a précisé un des avocats de Joseph Olenghankoy. Lui-même a dénoncé la procédure du parquet. A la dernière audience, l’opposant s’est indigné de la méthode utilisée et a condamné vertement la détention prolongée de ces deux cadres. Il a nié avoir lancé des tracts pour des objectifs subversifs. Pour lui, il est du devoir de tout parti politique de sensibiliser la population sur les enjeux de l’heure. Et son parti a appelé la population à rejeter le referendum et à intégrer le respect de la constitution qui ouvre la voie à l’alternance démocratique. Les 33 ongs des droits de l’homme ont exigé leur libération sans condition. Pour Georges Kapiamba de l’Ong Acaj, il s’agit d’une manière de taire Olenghankoy qui dénonce le glissement.