Kimbuta a enfin son «IDEF», tant pis pour les conséquences

Mardi 7 avril 2015 - 08:09

C’est connu pour chaque voyage à l’étranger, tout passager verse dans le compte IDEF perçu par la RVA, 50 dollars et 10 dollars pour les voyages à l’intérieur du pays. L’on sait que la comptabilité IDEF pose problème. Alors que les infrastructures aéroportuaires, la sécurité des biens et des personnes demeurent parmi les moins sûres du continent. Et le prix du voyage le plus cher. Tant pis pour personne. L’administration Kimbuta s’est doté aussi son «go-pass», fixé 1% du coût du fret aérien. Sûr sûr, l’incidence sur les coûts divers biens sur le marché sera immédiate.

Une dernière réunion s’est tenue, le 31 mars, entre le ministère provincial en charge de Finances et les opérateurs aériens en vue de lever les zones d’ombre pour la mise en œuvre.
La taxe d’embarcation sur le fret aérien est entrée en vigueur dès le 1er avril à Kinshasa. Elle est fixée à un pour cent du coût du fret et concerne toutes les personnes qui désirent envoyer des marchandises à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

Pour le ministre provincial de Kinshasa en charge de Finances, Guy MatondoKingolo, cette nouvelle taxe n’est pas une nouvelle invention du gouvernement provincial. Elle trouve son fondement dans les lois édictées depuis deux ans déjà. « Il n’y a pas une nouvelle taxe que nous avons créée. L’acte se trouve dans la loi 0013/002/ du 23 février 2013 relative à la nomenclature des taxes. C’est un acte reconnu au niveau des provinces. Kinshasa est parmi les dernières provinces à l’instituer », a-t-il expliqué.

Le ministre Guy Matondo a, par ailleurs, rassuré sur la mise en place des dispositions utiles pour la perception de cette taxe par les transporteurs aériens. « Il y a une organisation qui a été mise en place et qui va faciliter la perception de cette taxe-là au niveau des agences. L’argent sera orienté directement vers les banques, parce qu’il y a une banque qui nous accompagne par rapport à cela », a souligné le ministre provincial. Guy Matondo a également souligné que l’exonération va dépendre de la documentation que l’assujetti va présenter.