La DC demande à Ban Ki-Moon d’exiger la libération des prisonniers politiques avant tout dialogue

Vendredi 29 mai 2015 - 12:30

Dans une lettre datée du 27 mai 2015, adressée au Secrétaire général des Nations Unies, Ban KiMoon, la Démocratie chrétienne (DC) demande à ce dernier de d’exiger, avant tout dialogue en République démocratique du Congo, la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinions, détenus injustement pour les éloigner de la scène politique.

Tel est le cas du député national Eugène Diomi Ndongala, “ porte-étendard de la lutte pour la vérité des urnes “. “ Sa libération est d’autant plus nécessaire que ce dialogue s’inscrit dans le cadre de décrispation de la situation politique en République démocratique du Congo », peut-on lire dans le dernier paragraphe de cette correspondance.

Des termes de référence

En ce qui concerne les termes de référence, la Démocratie Chrétienne proposé, au centre du débat ; le règlement du contentieux électoral de 2011 consacrant la crise de légitimité, la définition d’un processus électoral consensuel, avec à la base la tenue des élections couplées présidentielle- législatives dans le délai constitutionnel ; la restructuration de la CENI une enquête indépendante sur les tueries du 18 au 21 janvier 2015, ainsi que sur la fosse commune de Maluku.

De ce qui précède, la Démocratie Chrétienne affirme sa volonté de participer au dialogue, mais à la seule condition de la libération de son leader illégalement détenu, “ et vous exhorte d’éviter toute tendance non inhibitrice de la paix recherchée ».

Il s’agit pour elle d’engager, dans cette démarche, tout le collège des envoyés spéciaux en RDC et dans la région des Grands-Lacs en particulier, Martin Koblor, a joué pleinement leur rôle diplomatique de médiation en prenant, de toute urgence, les contacts nécessaires avec les partis congolais afin de définir le cadre d’organisation effectif dudit dialogue.
Ce, dans, un délai conformément au temps prévu par la Constitution pour les prochaines échéances électorale.

La Démocratie Chrétienne salue la fermeté du Conseil de sécurité des Nations Unies dans l’établissement de la démocratie et du respect des droits fondamentaux de l’homme en RD Congo, à travers la Résolution 2211, à la suite du non respect de l’Accord-cadre signé à Addis-Abeba sur la paix, la sécurité et la coopération dans la région des Grands- Lacs, enrichie par la résolution 2098 au cours de la même année.

Le parti cher à Eugène Diomi Ndongala rappelle à Ban Ki-Moon qu’en dehors des contestations des résultats issus des élections du 28 novembre 2011, il y a lieu de souligner d’autres faits induits par lesdites élections.

Il s’agit, notamment, des mesures répressives des libertés individuelles, du non respect des droits de l’homme ainsi que la traque des opposants politiques.

Par STONE