«La Diaspora Congolaise ne doit pas être oubliée dans la Composition du Bureau Préparatoire du Dialogue » dixit Jean-Pierre Alumba Lukamba vice-président du Forum de la Diaspora Africaine.

Mardi 19 avril 2016 - 17:33
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À l'heure de grands enjeux politiques les congolais de la diaspora sont particulièrement actifs. Ils ne veulent plus se laisser marginaliser s'agissant de la conduite des affaires publiques. L'un d'entre eux, Jean-Pierre Alumba Lubamba, qui vit en Afrique du Sud. vient d'exprimer son opinion et celle de plateforme Forum de la Diaspora Africaine sur le Dialogue politique. Il milite pour une représentation équitable de la diaspora au Dialogue politique. Mais cela commence par le Comité provisoire. La formule 12-6-12 ne lui paraît pas équitable. JP Alumba fait remarquer le poids économique de la diaspora. Ci-dessous sa tribune.

La Diaspora Congolaise acquise au changement salue la nomination de Mr. Edem Kodjo comme facilitateur  du dialogue Politique interCongolais et lance un appel patriotique à tous les Congolais vivant à l'étranger à soutenir les efforts de la communauté Internationale pour la resolution pacifique des conflits en RDC. Les conflicts électoraux sont les principaux facteurs qui poussent les Africains en général, et les Congolais en particulier à être forcés à quitter leur pays d'origine.

Nous devons éviter la Burundisation de la RDC en dialoguant pour le respect de la Constitution , la promotion de la cohésion nationale, l'enrollement de la Diaspora Congolaise et des nouveaux majeurs, établir un calendrier electoral fiable, mettre en jour le fichier électoral, la restructuration de la CENI ainsi que toute les institutions d'appui à la democratie.

La Diaspora Congolaise reste ouverte à participer aux travaux du Comité préparatoire du Dialogue InterCongolais et Conseille le peuple à éviter d'être manipulé ou influencé par les hommes politique assoiffés du pouvoir ou qui sont en quête de positionnement.

Ce dialogue doit se dérouler selon l'esprit et la lettre de l'article 66 de la Constitution Congolaise. Raison pour laquelle, tout Compatriote qui a été forcés à l'exil, doit bénéficier d'une amnestie pouvant lui permettre de rentrer afin de participer au dialogue.  Les prisoniers politiques ne doivent pas être négligés dans cette démarche pour la cohésion nationale.

Nous demandons au facilitateur de considérer les avis de toutes les composantes; la majorité au pouvoir, l'opposition radicale, nouvelle opposition, l'opposition moderée, la jeunesse, la Diaspora, les confessions réligieuses, les artistes, les journalistes, la société civile modérée et radicale, la communauté Internationale ainsi que les groupes armés.

La formule 12-6-12 proposée par le Facilitateur, risque de frustrer les acteurs non gouvernementaux et cela risque de faire mourrir les chances du dialogue dans l'oeuf et engendrer des tensions.

Toutes demarches doit privilégier l'interêt et l'avenir pacifique du peuple.

Désormais, rien ne doit se décider sans l'implication de la Diaspora Congolaise qui prend en charge la population Congolaise en therme d'assistance.