La JICA contribue à l’amélioration de la productivité et la qualité du riz inondé

Vendredi 11 mars 2016 - 12:28
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Selon les résultats d’un projet d’expérimentation et de recherche financé par l’Agence japonaise de coopération internationale, la RDC peut désormais faire face à l’importation du riz.

 

L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) vient de financer un projet d’expérimentation et de recherche sur le riz inondé dans le Pool Malebo, sur le site agricole de Mikonga II. Selon les résultats de cette expérience, la République démocratique du Congo recèle d’une variété importante de riz inondé lui permettant d’en améliorer la productivité et la qualité. Et, par ricochet, faire face à l’importation du riz.

 

Ces résultats ont été rendus publics, hier jeudi 10 mars, au cours d’un atelier organisé à l’hôtel Faden House, à Gombe.

Le secrétaire général à l‘Agriculture, Pêche et Elevage, Léopold Mulumba, a invité les riziculteurs congolais à capitaliser l’expérience du Pool Malebo afin de relancer la riziculture en République démocratique du Congo.

 

Le représentant résidant de la JICA en RDC, Aoki Toshimichi, a indiqué que ce projet est issu d’un protocole d’accord que la JICA a signé, le 1er décembre 2014, avec le ministère congolais de l’Agriculture, Pêche et Elevage. Il a rappelé que pour l’accompagnement technique du projet, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural du Cameroun et le ministère congolais de l’Agriculture, Pêche et Elevage ont mis en place une coopération sud-sud en RDC. Ce, avec l’appui technique des experts japonais de la JICA basés à Yaoundé, au Cameroun, pour sa mise en œuvre à Mikonga II.

 

DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL

Le représentant résidant de la JICA en RDC a garanti « le soutien du gouvernement japonais par la concrétisation de sa coopération à travers son ambassade à Kinshasa, de façon à contribuer au développement économique et social de la RDC».

L’IN ERA a participé activement à ce projet d’expérimentation et de recherche sur le riz inondé. Le représentant du directeur général de cet Institut national d’études et recherches agricoles a démontré combien la JICA est un partenaire traditionnel de cet institut dans la riziculture en RDC.

Directeur scientifique à l’INERA, le professeur Roger Kizungu, a estimé que « ce projet est un exemple à suivre dans le domaine de la collaboration, car il a pu mettre ensemble chercheurs, techniciens, vulgarisateurs pour l’intérêt général du riziculteur Nous osons ainsi croire que les résultats qui nous seront présentés lors de cet atelier vont être rapidement disséminés auprès des utilisateurs finaux à travers les différents canaux de transmission ».

Le directeur du Programme national Riz (PNR) a présenté le projet d’une durée de 3 ans, financé par la JICA à la hauteur de 60 mille USD et exécuté par cette même Agence japonaise de coopération internationale, le PNR, et l’INERA.

 

Le projet comprend trois composantes principales, à savoir la production des semences, la recherche appliquée et les services transversaux. En vue de maximiser le transfert d’experts pour la bonne marche des travaux de ces trois composantes, à part la formation sur le terrain, à Mikonga, la JICA a mis en place un programme de formation en pays tiers, au Cameroun. Auquel participent des experts congolais concernés par le projet, sans pour autant oublier le programme annuel de stages de la JICA dont bénéficient également des experts congolais. L’importance de transfert des techniques de base (transfert d’expertise) permettra de pérenniser la productivité de futurs projets agricoles en RDC tels les parcs agro-industriels en étude.

 

L’Institut national de préparation professionnelle (INPP) est impliqué dans ce projet par la mécanisation et la motorisation de parties prenantes. Ce qui a justifié la présence à cet atelier du directeur général de cet institut, Maurice Tshikuya.

Par Bienvenu IPAN