Lancement du concours sur l’égalité des sexes et l’équité. L’Ambassade de Suède met en jeu une tablette Samsung

Mercredi 12 novembre 2014 - 12:38

« L’égalité, ce n’est pas une affaire qui concerne uniquement les femmes et les filles. Ce n’est pas seulement une question de justice, mais c’est un travail qui implique toute la société et qui, selon nous, fait profiter toute la société tant au niveau démocratique, de justice bien sûr, mais surtout macroéconomique », a déclaré Mme Annika Ben David, Ambassadeur de Suède en RD Congo. Avant de soutenir que ce concours répond au besoin d’impliquer les garçons et les hommes dans la lutte pour une meilleure égalité.
Pour l’oratrice, aucune société dans le monde contemporain ne peut se passer des ressources des filles et des femmes. Dans ce registre, elle soutient qu’il faudra donner la même valeur aux filles et aux femmes et les mêmes opportunités que les garçons et les hommes ».
Pour la petite histoire, le concours est ouvert à tout Congolais ayant 25 ans ou moins, et les essais doivent être remis au plus tard le 16 novembre 2014.
Saint Hervé M’Buy

Vient de paraître
« Léon de Saint Moulin, villes et organisation de l’espace en RDCongo »

Les éditions Harmattan viennent de publier, dans leur collection « Cahiers africains », un ouvrage intitulé’ : « Léon de Saint Moulin : villes et organisation de l’espace en RDCongo ». Œuvre de Laurent Lardeaux, l’ouvrage réunit une série d’articles de l’historien publiés entre 1969 et 2007 dans différentes revues scientifiques durant cette période. D’après l’Agence congolaise presse, ces articles ont en commun le fait qu’ils apportent une observation précise sur le Congo (ex-ZAIRE).
Léon De Saint Moulin, pour avoir vécu pendant plus de 50 ans en RDCongo, se veut, d’après la même source, un témoin privilégié des mutations qu’a connues ce pays depuis son accession à son indépendance le 30 juin 1960. Cette expérience personnelle in situ lui a permis d’observer avec attention, interrogation et rigueur les dynamiques sociales, spatiales, historiques, économique à l’œuvre dans des grandes villes.
L’auteur, Laurent Lardeuax, rend compte de l’interpénétration des dynamiques multiples qui ne cessent de transformer le réseau urbain. L’ouvrage, subdivisé en deux parties, suit un cheminement qui part d’une échelle générale et macroscopique du processus urbain et de l’organisation de l’espace en RDCongo pour en suite poursuivre une réflexion vers une approche plus localisée et conceptualisée avec une analyse détaillée des transformations urbaines en RD Congo.
St. Hervé M’B.
Mode et mœurs
L’Eglise peuplée des « Sœurs en Christ ou déguisées »

Certaines femmes otages des vendeurs d’illusion de tout bord à Kinshasa

« Sœur en Christ ou sœur déguisée », ce débat est à l’ordre du jour dans certaines églises à Kinshasa quant au profil de certains fidèles particulièrement certaines sœurs qui pénètrent le milieu sacro-saint pour des visés occultes. Si cela ne se dit pas haut mais dans les coulisses de permanence de certaines églises, cette situation constitue une préoccupation face à l’avenir de l’Eglise de la RD Congo. « Elles sont parmi nous, elle se frotte avec nous dans les bancs des Eglises », s’exclame le prophète d’une Eglise de réveil à Lemba foire. Un juriste était prêt à rompre d’avec sa femme après trois ans de mariage seulement. Du fait que durant cette période, son épouse a adhéré à une organisation chrétienne qui l’a poussée à manquer du respect et de la considération envers son mari, le jugeant habité par un mauvais esprit. De fil en aiguille, l’autorité de l’homme dans le foyer était mise en déroute. Dans cet élan, leur harmonie dans le foyer avait pris une mauvaise allure. La femme avait tendance à plus écouter son pasteur que son époux. L’éducation des enfants était aussi affectée. La sœur en Christ passait tout son temps à la permanence de l’Eglise en quête d’une certaine délivrance sans compter des veillées de prière à répétition. C’est avec le temps que l’homme avait découvert le pot aux roses. Sa femme était bernée par les promesses spirituelles de ce serviteur de Dieu. Ce dernier, un vendeur d’illusions avait tellement captivé l’esprit de ses fidèles au point de les hypnotiser par une série de versets bibliques taillés sur mesure. La femme s’est rendue compte qu’elle était dans son aventure entourée de certaines femmes libres qui constituaient la cour des intercesseurs du pasteur. Celles-ci entretenaient des relations suspectes avec l’homme de Dieu. Quant à la pauvre dame, elle entretenait la cour du pasteur par ses contributions financières exorbitantes en termes d’offrandes et d’actions de grâce. Et, ce pasteur avait l’art de presser comme du citron ses fidèles pour tirer profit des actions de grâce, offrandes et prière spéciale pour la prospérité. Ceux qui croyaient à ses farces ce sont des sœurs en Christ, « bamama mibonza ». Les bancs de son Eglise se vidaient des fidèles avec le temps, la plupart ce sont des femmes qui croyaient encore à la supercherie de l’homme de Dieu. Les bailleurs de fonds entre autres l’épouse du juriste ont constaté que l’Eglise clôturée de tôles ne s’émancipait pas mais le pasteur roulait carrosse et son costard dernier cri était garni des colliers en or. Dans cette Eglise, il n’était pas question de verser la dîme pour Dieu. Tout revenait au pasteur, les fidèles devaient assurer sa tenue, son carburant, sa garde-robe et ses voyages évangéliques. Dans l’entretemps, l’homme de Dieu entretenait les avortements auprès de certaines sœurs de sa permanence. La femme a fini par comprendre que son foyer était déséquilibré.
C’est après une séance de repentance que la femme a témoigné qu’elle était aveuglée. A ce jour, ces exemples sont légion. Cela pousse certaines femmes d’être sceptiques à toute nouvelle Eglise qui déploie ses ailes à Kinshasa. Elles préfèrent demeurer dans leurs Eglises traditionnelles.
La misère des autres nourrit l’Eglise
Certains pasteurs véreux font des misères des autres leurs gagne-pains. Ils savent qui séduire dans leur élan les femmes. Ils s’appuient sur leurs misères pour peaufiner leurs stratégies d’approche. Elles sont tellement sensibles à la séduction des messages de ces vendeurs d’illusion sans avoir un esprit critique comme les fidèles de Bérée. C’est dans cette optique que d’autres fidèles de Dieu interpellent les chrétiens à un esprit de discernement. Comment un pasteur qui n’est pas gynécologue peut se permettre de toucher les intimités d’une femme pour soit disant la délivrer de leur stérilité. Comment un pasteur peut élever sa voix dans la gestion d’un foyer au point de se substituer à l’époux. Et dans cet élan, certaines sœurs s’infiltrent dans le carré du pasteur pour se prostituer. Ce n’est pas pour rien… certaines Eglises ont pris l’option de bureau vitré parce qu’il y a eu beaucoup d’abus. Certaines femmes se trompent par moment de porte. Au lieu d’aller solliciter l’expertise d’un psychologue ou d’un gynécologue, certaines femmes croient que leurs pasteurs sont dotés de pouvoir surnaturel de résoudre tout. Un pasteur était surpris de voir une femme mariée lui expliquer que son époux ne l’extasiait pas lors de leurs ébats sexuels. Le pasteur a calmé sa fidèle servante en lui prodiguant en toute responsabilité des conseils d’aller voir un sexologue. L’orateur a estimé qu’il est mieux indiqué pour résoudre sa préoccupation.
Dans la commune de la Gombe, pour des raisons d’éthique, nous taisons le nom de cette Eglise, une sœur qui a sollicité une rencontre avec son pasteur. Lors de la rencontre, elle s’est déboutonnée et s’est saisi de l’homme de Dieu tout en criant. Sur ces entrefaites, les membres de l’Eglise se sont accourus mais le constat était clair. Pour les fidèles, le pasteur avait violé la sœur. Et après quelques semaines, les bancs de l’Eglise se sont vidés jugeant le pasteur d’être au service du mal. L’Homme de Dieu, avec une certaine pédagogie d’enseignement, a pris son courage pour convaincre ses fidèles à l’innocenter. C’est à la suite d’une prière d’autorité que la sœur déguisée présente dans la salle a fini par passer aux aveux séance tenante. « pasta limbisa ngai diabulu mutu atindaki ngai…na mitiki na maboko na bino po nabodélivrer ngai » (ndlr : Pasteur, si vous pouvez me pardonner…le Diable m’a séduit et m’a trompé et m’envoyer… je me remets à vous pour ma délivrance », a déclaré la sœur apparemment accablée à la suite de cette prière d’autorité. Ces manifestations prédites du reste dans la Bible ne viennent que brader l’image de l’Eglise de la RD Congo. Les chrétiens doivent ouvrir l’œil et le bon œil pour sortir de l’obscurantisme.
Saint Hervé M’Buy

 

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