La Cimenterie nationale (Cinat), une de rares usines industrielles de la République démocratique du Congo (Rdc), est sur le point d’être aliénée pour des intérêts politiques. L’objectif est que la reprise de sa production ne se fasse pas grâce à l’engagement financier d’un fils Né-kongo, Eugène Diomi Ndongala.
Pourtant, cette cimenterie a un rôle capital dans l’économie de la province du Bas-Congo, aussi bien pour l’emploi de plusieurs centaines de travailleurs que pour son caractère stratégique produisant du ciment localement à bas prix.
Tous les Congolais savent qu’aujourd’hui, une grande partie du ciment utilisé à Kinshasa et à l’intérieur du pays est importé, faute de production locale.
En 2011, des responsables du Conseil d’administration de la Cinat et du syndicat des travailleurs au chômage technique depuis trop longtemps, étaient à la recherche désespérée de financement pour relancer la production aux arrêts depuis plusieurs années, faute d’argent pour acheter le fuel, le gasoil et le gypse indispensables à la production de ciment.
Aucune banque n’était prête à les financer pour relancer la production et le gouvernement de la RDC ignorait superbement leur appel à l’aide. Même le siège de la Cinat à Kinshasa était en train d’être vendu pour payer les fournisseurs.
Dans ce contexte de recherche de la dernière solution pour sauver la société et l’outil de production ainsi que soulager les travailleurs au chômage technique pendant des années, les responsables du Conseil d’administration ont contacté Eugène Diomi Ndongala en tant que notable Ne-kongo soucieux du développement de sa province natale, afin de lui demander de garantir un prêt à la Cinat auprès d’une banque, avec ses biens immobiliers, afin de permettre la reprise de la production à la Cimenterie nationale.
Le Conseil d’administration de la cimenterie s’était engagé à rembourser la garantie donnée par Eugène Diomi Ndongala à la banque de son choix, par un remboursement petit à petit en production de leur ciment.
L’Honorable Eugène Diomi Ndongala, attaché au développement de sa province et au bien-être des habitants de la ville de Kimpese dont 90% de sa population active travaille pour la cimenterie a accepté de garantir avec ses biens personnels la fourniture de gasoil, fuel et gypse pour que la Cinat reprenne à produire du ciment.
A cet effet, des biens de Diomi Ndongala ont été placés en garantie de la fourniture des produits de base pour la production de ciment et le siège de la Cinat à Kinshasa a aussi été sauvé.
La Cinat a ainsi repris, après des années de suspension de fonctionnement, à produire du ciment. Les centaines de travailleurs de Kimpese ont de nouveau eu du travail et le marché du ciment de nouveau approvisionné en production locale moins chère.
Après les élections chaotiques de novembre 2011, la production de ciment a été régulière jusqu’au moment où, à cause de ses prises de position en faveur de la vérité des urnes aux cotés de Etienne Tshisekedi, Eugène Diomi Ndongala est devenu l’homme et l’investisseur à abattre pour ses adversaires politiques.
Presqu’au même moment où Diomi était victime de harcèlement politico-judiciaire, à la Cinat, la reprise de la production a été brutalement stoppée sur ordre du gouvernement. Il était question d’arrêter immédiatement aussi bien la production de ciment que le contrat signé par le conseil d’administration en place avec Eugène Diomi Ndongala.
Pour bien souligner son adversité à la reprise de la production grâce au contrat avec Diomi, le conseil d’administration a été remplacé par un nouveau staff dirigeant dont le seul objectif était d’interrompre la production et annuler de facto le contrat signé avec Diomi Ndongala.
Ainsi, depuis juin 2012, la Cinat est aux arrêts de production totale et pas un seul gramme de ciment n’est sorti de ces usines de productions. Des centaines de travailleurs se retrouvent en chômage technique sans payement de salaire.
Le gouvernement de la RDC préfère mettre aux arrêts la production de toute une société paraétatique, une des rares usines de production industrielle locale qui existent en RDC, pourvu qu’un opposant soit neutralisé politiquement et économiquement.
En effet, pas content d’avoir provoqué la faillite de la Cinat, empêchant l’évolution du seul contrat de financement qu’elle avait pu obtenir grâce à l’engagement d’un fils du terroir, le gouvernement de la RDC utilise des instruments illégaux pour exproprier les biens immobiliers que Diomi Ndongala avait donné en garantie pour la production de la stratégique usine de la Cinat et pour le bien-être des travailleurs au chômage technique sans payement de salaires.
Ainsi, d’un coté, il ne rembourse pas la garantie financière que Diomi Ndongala avait prêté à la CINAT et, au même moment, il fait saisir d’un manière illégale et en violation de toute procédure juridique en la matière, les mêmes biens immobiliers que Diomi Ndongala avait utilisés pour garantir la production industrielle de la Cinat que ce même gouvernement a interrompue, abandonnant des centaines de travailleurs au chômage.
Alors que le nouveau comité de gestion d’une CINAT aux arrêts de production désormais depuis deux ans cherche désespérément et en vain un acheteur étranger pour « vendre » cette usine de production locale de ciment, il suffirait que le contrat avec l’honorable Diomi Ndongala puisse continuer pour que la production reprenne dans la satisfaction générale. Présentement, des centaines de litres de fuel, gasoil et gypse fournis à la Cinat, grâce à la garantie prêtée par Diomi Ndongala, restent inutilisées pour des raisons « politiques » alors qu’on cherche à aliéner à un investisseur étranger ce rare bijou de l’industrie du Bas-Congo.
Exproprier les citoyens congolais qui ont le courage de prendre des risques pour développer leur pays est encore plus malsain, répondant à une logique de haine politique féroce, d’insécurité juridique permanente qui est exactement antinomique au slogan de cohésion nationale.
Par LM