Des partisans du respect de la Constitution, en tournée d’explications et de sensibilisation aux Etats-Unis, sollicitent des Nations unies leur implication dans l’arrêt de la répression principalement liée au processus électoral.
Des émissaires du Front citoyen 2016, une plate-forme de l’opposition et de la Société civile en République démocratique du Congo (RDC), mènent un lobbying auprès du pays de J’oncle Sam et de l’Onu. Ils appellent les Nations unies à mieux les protéger. Le coordonnateur du mouvement citoyen congolais, Filimbi, Floribert Anzuluni, et Paul Nsapu ont martelé leur message aux diplomates accrédités au Conseil de sécurité des Nations unies à New York. Ces militants cherchent à faire entendre leur voix avant le renouvellement du mandat de la Mission de l’Onu pour la stabilisation du Congo (Monusco).
Le coordinateur de Filimbi et de la plate-forme Front citoyen 2016 est alarmiste. Floribert Anzuluni appelle la Monusco à veiller sur les militants et les journalistes « au vu de la situation de plus en plus grave, de la répression sur les activistes, en particulier de Lucha (NDLR : Lutte pour le changement) et autres Filimbi, et les politiciens », Et d’ajouter : « Nous leur avons fait savoir que cette situation ne pouvait pas continuer et qu’il était important qu’aujourd’hui, les Nations unies s’impliquent pour que cela cesse, d’autant plus que cette reprécisions est principalement liée au processus électoral ».
« PROCESSUS ÉLECTORAL »,
Pour ce faire, Floribert Anzuluni appelle l’Onu à s’impliquer davantage auprès des autorités congolaises, assurant que « la Monusco devrait prêter une attention particulière à la situation des activistes, des journalistes et des opposants politiques ». Avant de conclure : «Les activistes, les journalistes et les opposants politiques devraient avoir une protection particulière pendant le processus électoral ».
De son côté, le gouvernement de Kinshasa considère Filimbi, comme les autres mouvements citoyens, illégal et menaçant pour la stabilité de la République démocratique du Congo.
Par O. DIOSO