Le Coordonnateur du Front populaire contre la révision constitutionnelle (FP) compte faire la restitution de sa tournée politique en Europe et principalement en Belgique, où il était parti rencontrer le Président de l’UDPS, au cours du meeting de la plateforme prévu le 30 janvier au terrain MEFE de Lemba. Bien avant cette réunion politique, dite de vérité, Jean-Pierre Lisanga Bonganga a annoncé hier mercredi 13 janvier la décision prise par le FP décrétant janvier et février mois de mobilisation nationale pour le dialogue politique transparent et inclusif sous la médiation internationale.
Dans le même ordre de la campagne en faveur de l’organisation du Dialogue, JP Lisanga s’est appesanti sur le message de vœux d’Etienne Tshisekedi à la nation congolaise. Pour lui, dans cette adresse, ni la forme ni le fond n’ont trahi la justesse et la légitimité de la cause de la lutte que le Président de l’UDPS continue à mener dans la dignité et l’abnégation, malgré les privations et les brimades pour l’instauration en RDC d’un Etat démocratique, dans lequel l’Etat de droit aura droit de cité.
L’orateur ne s’est pas empêché de revenir sur les appels lancés par le Sphinx de Limete, en séjour à Bruxelles, aussi bien à ses compatriotes qu’ç la communauté internationale.
Selon lui, Etienne Tshisekedi demande au peuple congolais de rester debout et déterminé pour soutenir et défendre le nouvel ordre politique issu de l’Accord global et inclusif de Sun City, acquis au prix d’énormes sacrifices. Les forces politiques et sociales acquises au changement sont quant à elles exhortées à l’unité et au rassemblement en vue de soutenir et défendre l’avènement de l’alternance démocratique en 2016.
Tout en renouvelant sa gratitude à l’ONU considéré comme gendarme de l’ordre politique qui ne reconnait que le rapport de force fondé sur la pression du doit, Etienne Tshisekedi a par la même occasion , à en croire JP Lisanga, redemandé à l’ONU de désigner un facilitateur international pour accompagner les RD congolais dans le processus électoral. Il est en clair demandé aux Nations Unies, afin de préserver la crédibilité de la communauté internationale, de ne pas se dédire, de ne pas s’asseoir sur les instruments internationaux conclus pour assurer la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands-Lacs, que sont l’Accord cadre d’Addis-Abeba et les deux résolutions (2098 et 2211) du Conseil de sécurité des Nations-Unies, au risque de créer un précédent fâcheux, dans un monde constamment confronté à l’intégrisme religieux, aux violences et en proie à de graves crises.
Le coordonnateur du FP est revenu sur le message de vœux de Tshisekedi pour bien situer les idées maitresses de cet acteur majeur ayant fait le choix de la voie pacifique et non violente, dans sa longue lutte pour la démocratie et contre la dictature.
Par K. KAP.