Des policiers ont dispersé jeudi 11 février à Kisangani une conférence de presse du Mouvement social pour le renouveau (MSR) animée par le député Dieudonné Bolengetenge.
Pendant cette conférence de presse, le député voulait évoquer les dissensions au sein de son parti. Deux formations politiques portent désormais le nom de Mouvement social pour le renouveau.
L’une est membre du G7 et appartient à l’opposition alors que l’autre se réclame de la majorité.
Dieudonné Bolengetenge est membre du MSR pro-G7. Alors qu’il répondait aux questions des journalistes, dix policiers équipés de boucliers et matraques ainsi que des agents de service de sécurité ont surgi dans la salle.
Celui qui paraissait être le chef du groupe de policiers a demandé à l’orateur de suspendre immédiatement sa communication. Ce qui a donné lieu à une vive altercation.
L’on ignore encore d’où est venu l’ordre d’interrompre la conférence de presse.
Le député national Dieudonné Bolengetenge a condamné cette irruption des forces de l’ordre au cours de sa communication.
Ceux à qui le peuple congolais a donné mandat de les gouverner sont maintenant en train d’instaurer l’anarchie “, a-t-il déploré.
Aucun acte de brutalité n’a cependant été signalé sur les journalistes et les membres du MSR présents sur te lieu.
Entretemps, une délégation du M.S.R.-MP forte de 5 membres est en tournée dans les quatre nouvelles provinces issues du démembrement de l’ancienne Province Orientale, à savoir : le Bas-Uélé, le Haut-Uélé, l’Ituri et la Tshopo. Elle est composé des honorables Léon Dehon Basango (député national), Jean Chrysostome Vahamwiti (député national), MM. Bernard Kasusula Djuma (membre cofondateur) et Charles Budu ainsi que de Mmes Colette Botela (cadre) et Justine Kerovi (cadre).
A Kisangani, chef-lieu de la Province de la Tshopo, qui a constitué la première étape de ce périple politique de redynamisation des activités du parti MSR, l’honorable Léon Dehon Basango Makendjo, chef de la délégation, a tenu un point de presse au Centre d’Accueil Le Triangle dans la commune Makiso, dans la matinée du mardi 02 février 2016.
LRP