Les » Fac « exigent toujours la tripartite Ceni-pouvoir-opposition «

Vendredi 3 juillet 2015 - 11:51

Dans une déclaration faite hier à Kinshasa
Cette plate-forme de l’Opposition demande à Joseph Kabila de renoncer à la convocation d’une session extraordinaire du Parlement

Les forces Acquises au Changement sesont réunies hier jeudi 2 juillet 2015 dans leurà l’occasion de la célébration du 55ème anniversaire de l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance et à la souveraineté internationale.

La célébration de l’accession de la RDC à la souveraineté nationale et internationale a également donné à M. Kabila l’occasion d’adresser un message à la nation congolaise le 29 juin dernier.

Faisant l’autopsie du discours du Président Kabila, les Forces acquises au changement (FAC) estiment que celui-ci reconnait qu’il n’a pas réussi dans ses principales missions de chef d’Etat.

C’est pourquoi, s’agissant du calendrier électoral, les FAC affirment s’en tenir à l’exigence urgente et pressante de l’opposition congolaise de la réanimation de la tripartite » CENI -pouvoir-opposition « , afin de dégager un calendrier électoral consensuel et réaliste.

Les FAC urgent à Joseph Kabila à renoncer à l’initiative « téméraire » de convoquer une session extraordinaire du parlement pour débattre du projet de loi sur la répartition des sièges pour les élections locales , municipales et urbaines ; elles exigent l’enrôlement de tous les électeurs ,c’est -à-dire de tous les congolais majeurs , en vue de produire de nouvelles cartes d’électeurs plus fiables et confectionner ainsi un fichier électoral crédible, cette démarche a l’avantage de résoudre toutes les faiblesses du fichier électoral corrompu actuel et de vide en même temps la question de la violation de l’article 5 de la constitution.

Selon les FAC, la question de financement des élections est de la compétence du gouvernement de la République qui, chaque année depuis 2012 notamment , reçoit de l’autorité budgétaire , lors du vote de la loi des finances des subsides en vue de prévoir et de disposer des moyens nécessaires à mettre à la disposition de la CENI pour la tenue des élections crédibles dans les délais .Pour les FAC , l’argument du manque de financement ne tient pas.

Les tensions et violences constatées avant pendant et après les élections, soulignent les FAC,ne sont pas le fait de l’opposition, mais plutôt » de la programmation en amont de la tricherie par le pouvoir en place « .Pour les Forces acquises au changement, le peuple congolais aspire simplement à la démocratie et à un Etat de droit.

Elles estiment que la sécurité et la stabilité qui s’imposent au peuple congolais comme un impératif non négociable qui ne résulteront pas du dialogue inopportun, mais plutôt du transfert pacifique du pouvoir le 20 décembre 2016 après les élections du 27 novembre 2016.

Par Julie Muadi