Les lampions se sont éteints hier mercredi 30 mars 2016, à l’Hôtel du gouvernement, sur les travaux des experts des polices africaines réunis à Kinshasa, depuis le lundi 28 mars 2016, dans le cadre de la 4 ème réunion du Bureau régional de l’OIPC – Interpol.
C’est Martine Bukasa, Vice-ministre de l’Intérieur qui représentait à cette cérémonie de clôture, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité empêché.
Dans son allocution, la Vice-ministre de l’Intérieur a félicité les responsables du Bureau régional de l’OIPC et de l’Interpol pour avoir choisi Kinshasa pour abriter les assises de leur 4 ème réunion et un thème qui préoccupe les dirigeants africains en général, et congolais en particulier. Elle s’est réjouie de recommandations formulées par les participants, et des passerelles de collaboration entre les polices africaines, lesquelles vont renforcer la coopération policière au niveau de la paix sociale et du dialogue social.
Depuis la débâcle du M 23, la RDC fait face aux criminels mutants utilisant des méthodes des fondamentalistes d’El Shebab et de Boko Haram. Martine Bukasa a alors réaffirmé la détermination du gouvernement de lutter contre toutes ces nouvelles formes de criminalité, jurant par la suite que la RDC ne tombera pas en bastion des terroristes et le terrorisme ne passera donc pas dans notre pays.
La Vice-ministre de l’Intérieur fonde sa conviction sur l’efficacité de nos forces de l’ordre qui seront outillées pour neutraliser ces criminels. Le Bureau régional de l’OIPC – Interpol, devait-elle conclure, peut compter sur le gouvernement qui va s’impliquer pour le renforcement du cadre légal des mécanismes de lutte contre ces nouvelles formes de criminalité de violences en émergence en Afrique centrale.
Signalons que les participants ont formulé plusieurs motions de remerciements au président de la République, au gouvernement, au commissaire général de la PNC et aux responsables du Bureau régional de l’OIPC – Interpol.
Voici la série des recommandations des experts à l’issue de leurs travaux, lesquelles ont été présentées par le rapporteur général, Evariste Ntabaza Nkondjo.
Entre autres : – Encourager les pays membres du CCPAC à organiser les opérations de police et à communiquer les statistiques au Bureau régional d’Interpol. –Inciter les pays membres à harmoniser et renforcer leurs législations sur la télécommunication dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité et les trafics de tous genres. – Encourager les pays membres du CCPAC à créer des centres de réinsertion sociale pour l’encadrement des enfants désoeuvrés et ou en conflit avec la loi. – Renforcer le partenariat entre les services chargés de l’application de la loi et les sociétés privées de gardiennage à travers une plateforme de rencontres périodiques. – Intégrer dans le système éducatif des pays membres, des séances de sensibilisation sur les causes et les conséquences de la criminalité de violence.
Avec les bases jetées d’une nouvelle coopération policière, l’on croit savoir que les pays de l’Afrique centrale vont ouvrir bientôt un front commun contre le terrorisme et d’autres formes de criminalité dans leur sous-région.
J.R.T.