Le modérateur du Front populaire contre la révision constitutionnelle, Jean Pierre Lisanga Bonganga a, une fois de plus, plaidé pour la libération des prisonniers politiques. Il était en matinée politique dans la commune de Ndjili. ‘‘La grâce présidentielle, le président Tshisekedi l’a dit. Ce que nous faisons ici, c’est la mobilisation du peuple pour le dialogue tel que demandé par Etienne Tshisekedi’’, a indiqué Lisanga Bonganga. D’après lui, la sérénité du dialogue passe par la libération des détenus politiques et d’opinion. ‘‘On doit libérer tous les prisonniers politiques et d’opinion. Le président Tshisekedi l’a rappelé dans son dernier discours à la nation. Eugene Diomi Ndongala, le professeur Mbonekube, Muyambo, Vano Kiboko, Christopher Ngoyi, ils doivent être libres’’, a enchainé le leader du Front contre la révision constitutionnelle. Il faut décrisper la tension politique actuelle. Au dialogue, le Front a prévenu que la question de libération des prisonniers politiques sera parmi les priorités à inscrire à l’ordre du jour. Aucun acteur politique de l’opposition ne peut accepter que nos collègues soient maintenus jusqu’aujourd’hui en prison, ajoute-t-il. Lisanga continue à croire au dialogue version Tshisekedi et pense que le secrétaire général de l’Onu ne tardera pas à nommer un médiateur. ‘‘Il est anormal qu’il y ait un match sans arbitre. Dès qu’on désignera un arbitre, le match va commencer’’, assure Lisanga Bonganga pour qui Ban Ki Moon ne va pas refuser de le faire au nom d’Etienne Tshisekedi et Joseph Kabila. Il n’y a aucun intérêt, dit-il, pour que la communauté internationale puisse refuser et attendre intervenir quand il y aura le pire. Entre-temps, Lisanga et les leaders des partis membres du Front contre la révision constitutionnelle poursuivent la campagne en faveur du dialogue à travers la ville de Kinshasa.