La police nationale congolaise (PNC) nie avoir tiré dans la foule venue assister au meeting de l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, dimanche dernier, à Lubumbashi (Haut-Katanga). Son commissaire divisionnaire-adjoint au Haut-Katanga, Jean-Bosco Galenga l’a déclaré, lundi 25 avril, dans une interview accordée à Radio Okapi.
«Nous faisons le maintien de l’ordre sans armes létales. Le sacro-saint principe que nous avons, nous, en maintien de l’ordre: pas d’armes à feu sur le théâtre de maintien de l’ordre. Nous n’utilisons que les moyens appropriés», a précisé Jean-Bosco Galenga.
Il a expliqué que seule la police territoriale fait ses patrouilles avec des armes à feu parce qu’elle peut être confrontée à des bandits armés.
«La question pour la police était de faire respecter la loi. Une manifestation autorisée est encadrée par la police mais lorsqu’elle n’est pas autorisée, la police empêche sa tenue. Plusieurs regroupements politiques de la ville étaient autorisés à faire des manifestations mais dans les cadres restreints ou lieux fermés», a poursuivi le commissaire divisionnaire-adjoint de la police au Haut-Katanga.
Des milliers de personnes étaient descendues dans la rue de Lubumbashi, dimanche 24 avril dernier, pour accompagner Moïse Katumbi au stade Kibasa Maliba, où il devait tenir son meeting, à l’occasion de la commémoration du 26e anniversaire du multipartisme en RDC.
La foule venue l’écouter a été dispersée par la police qui aurait lancé des gaz lacrymogènes.
Selon des sources concordantes, de nombreuses personnes avaient été arrêtées lors de cette manifestation manquée. Parmi elles, le garde du corps de Moïse Katumbi et ses chauffeurs.