La Dynamique Chrétienne pour la défense des Droits Humains et de l’Environnement(DCDHE), par l’entremise de son président national, Me Carlos Mupili, condamne ce qu’il qualifie d’ actes de génocide et de xénophobie, dont les auteurs sont des sud-africains.
Ces actes criminels ont entrainé meurtres, pillages et déplacement de 5000 personnes étrangères, parmi lesquelles des ressortissants de la République Démocratique du Congo.
Malgré les excuses de l’ambassadeur N’tsiki Mashimbye, la DCDHE rappelle aux populations sud-africaines la contribution de la RDC, jadis Zaïre, à la lutte contre l’apartheid.
Car on ne peut pas tricher avec l’histoire. Feu Nelson Mandela fut parmi les grandes victimes de l’apartheid, par contre Feu Marechal Mobutu fut un vaillant combattant anti apartheid, a par exemple fait savoir Me Mupili.
Tantôt à la tribune des Nations Unies avec son discours de 1973, tantôt par de multiples contacts diplomatiques pendant que Mandela était un pauvre prisonnier réduit en silence à Robben Island, le président Mobutu a mené un long combat diplomatique contre cette politique.
Cracher sur les Rd congolais
La RD Congo, alors Zaïre, a offert à l’époque de l’apartheid des soins gratuits aux leaders de l’African National Congress (ANC). C’est pourquoi Nelson Mandela, après sa libération, a visité pour la première fois la RDC où le président Mobutu a organisé un accueil digne d’un Chef d’Etat, jusqu’à financer sa campagne électorale.
La DCDHE soutient que la libération de Mandela et la lutte contre l’apartheid sont les acquis de toute l’humanité en général et surtout des noirs africains en particulier. Par conséquent, les populations sud africaines sont débitrices de la solidarité envers l’humanité, sinon l’Eternel sanctionne l’ingratitude.
La Dynamique chrétienne pour la défense des Droits Humains et de l’environnement estime que le président Jacob Zuma mérite les hommages pour son implication dans la restauration de la paix en envoyant des troupes dans la brigade d’intervention de la Monusco contre les groupes armés. Mais elle regrette ce qui se passe actuellement en RSA.
La DCDHE recommande aux autorités sud africaines de garantir la protection des étrangers sur leur territoire, comme prévoit la loi. Rn cas contraire elles seront responsables devant l’histoire.
L’Ong invite la police et la justice d’ouvrir une enquête et que les auteurs des violences soient sanctionnés pour xénophobie, soit pour crime de génocide.
La DCDHE rappelle aux leaders d’opinions sud-africains de bien se ressourcer de l’histoire de la lutte commune de tous les noirs d’Afrique et surtout du Zaïre pour la libération de Mandela et de la fin de l’Apartheid.
Implication de la communauté internationale et de la SADC
L’Ong exhorte la communauté internationale à s’impliquer dans le respect légal à ce qu’il y ait la répartition des richesses équitables, afin que tout citoyen sud africain jouisse des richesses nationales, et penser à développer les territoires sous développés des noirs. Kinshasa est appelé par la DCDHE à saisir la SADC et l’Union africaine pour exercer une pression diplomatique sur le gouvernement sud-africain.
Par Godé Kalonji Mukendi