Marche contre la révision de la Constitution : Les jeunes de l’Opposition mobilisés

Vendredi 12 septembre 2014 - 13:30

Dans une déclaration publiée hier jeudi, la jeunesse du regroupement des forces politiques et sociales dit non à toute tentative de révision constitutionnelle et exige la libération de tous les prisonniers politiques.

La jeunesse regroupée au sein des forces politiques et sociales pour l’unité de l’action a fait une déclaration politique hier jeudi 11 septembre 2014 à la paroisse Notre Dame de Fatima. C’est en vue de recadrer certaines dérives du pouvoir en place que la jeunesse a pris position par rapport aux principaux enjeux politiques de l’heure, a dc1a ré le président du regroupement des forces politiques, soudées et réunies autour d’un idéal.

 

La déclaration a été signée par les présidents des branches des jeunes des partis politiques de l’opposition ou des leurs représentants. Il s’agit entre autres du M.P.P.; UDPS, UNC, ECIDE, F.I.S., RCD-ML, MPCR, RNS, CDR, PARECO, SER etc.

D’entrée de jeu, la jeunesse constate l’attitude du régime kabiliste à diriger le pays par défis malgré l’échec du scrutin de novembre 2011 entaché de fraudes et d’irrégularités massives reconnues sur le plan national et international.

Elle préconise de ce fait un dialogue franc entre les différentes forces politiques conformément à l’accord cadre d’Addis-Abeba dans sa résolution 2098 en vue de vider toute crise, de légitimité émanée du dernier processus électoral.

 

Enivrée par le pouvoir, la majorité kabiliste projette, non seulement de réviser la constitution mais surtout de faire table rase de l’ordre constitutionnel actuel en vue d’établir un nouvel ordre politique sans fondement juridique ni sociologique et ne répondant à aucun besoin social, ni politique, ni démocratique, bafouant ainsi nos valeurs chèrement acquises en vue d’instaurer une présidence à vie en faveur d’un individu.

La jeunesse du regroupement des forces politiques et sociales est déterminée à bloquer cette machine en vertu du pouvoir lui conféré par l’article 64 de la Constitution.

A propos du profil du constituant, la jeunesse se demande s’il s’agit de la majorité actuelle de l’assemblée nationale issue de la fraude électorale de 2011 qui se joindrait aux membres de l’actuel sénat dont le mandat a expiré depuis 2011.

Dans tous les cas, la jeunesse du regroupement des forces politiques et sociales dit non à tout changement et à toute révision constitutionnelle dans toutes ses formes même par voie référendaire, orchestrée par la Ceni, que dirige M. Malu Malu.

 

Force de ce qui précède, la jeunesse Congolaise demande aux présidents des groupes parlementaires de l’Opposition UDPS et alliés, UNC et alliés, MLC et alliés ainsi qu’aux libéraux le retrait de leurs délégués à la Ceni, afin de ne pas cautionner la fraude électorale préparée d’avance par M. Malu Malu.

Elle demande de boycotter la rentrée parlementaire à défaut de la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion.

La jeunesse prend à témoin la Communauté nationale et internationale sur l’instrumentalisation des jeunes délinquants Kuluna armés pour s’attaquer aux opposants et saboter les manifestations pacifiques de l’opposition du reste organisées conformément aux prescrits de la Constitution et aux, lois, et règlement en la matière.

La dernière violence menée par les Kuluna contre l’Opposition est celle intervenue en date de lundi 08/09/2014 lors de l’audience à la Cour Suprême de justice de Jean-Bertrand Ewanga, Secrétaire. Général de l’UNC.

La jeunesse lance à ce propos un appel fort à toute la jeunesse Congolaise, afin de faire barrage contre la machination du pouvoir et à participer massivement à la marche de ce samedi 13 septembre 2014.

G.O.

 

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