Dix-huit auteurs présumés de plusieurs exactions commises dans le secteur de Miriki ont été arrêtés et transférés ce week-end à l’auditorat militaire de Goma. L’information a été livrée lundi 22 février par la société civile et les responsables coutumiers locaux. Parmi ces personnes, il y a trois commanditaires présumés du massacre de Miriki le mois de janvier dernier.
Sur les dix-huit personnes arrêtées, trois sont soupçonnés d’avoir participé au massacre de janvier dernier, qui a exacerbé les tensions entre Hutu et Nande. Dix appartiendraient à la milice Maï-Maï de l’Union des patriotes pour la défense des innocents (UPDI) dirigé par un certain La Fontaine et un enfant.
Toutes ces personnes ont été arrêtées, les unes dans la cité de Kanyabayonga, les autres dans le village de Kabose, situé entre Miriki et Luofu, précisent la société civile et les responsables coutumiers locaux.
Ces arrestations sont le résultat de premières enquêtes menées, début février, par les magistrats militaires dans la cité de Miriki et ses environs. Il s’agit de premières mesures prises après le passage des autorités provinciales et nationales dans cette région, il y a plus d’une semaine.
De leur côté, les responsables de la justice militaire affirment que les enquêtes se poursuivent dans d’autres localités voisines de Miriki. Il s’agit notamment de Kimaka, Bushimba, Kateku, Katresa et Buleusa.
Selon des responsables militaires, c’est à l’issue de l’enquête que le dossier pourrait être transmis à l’auditeur supérieur opérationnel, avant sa fixation à la cour militaire opérationnelle.
Au moins dix-huit personnes avaient été tuées à la machette au début de janvier Miriki par des hommes armés, identifiés comme des rebelles des FDLR.