Mines : remise à niveau des agents

Vendredi 11 mars 2016 - 09:32

Dans sa mission de renforcer les institutions publiques pour la gestion transparente et efficace  du secteur minier, pour un développement économique durable, le Projet d’Appui au Secteur des Mines (PROMINES), mis en œuvre avec l’appui de la Banque Mondiale, a lancé officiellement hier jeudi 10 mars 2016 à l’Hôtel Roméo Golf, un atelier national sur la formation continue des agents et services spécialisés du ministère des Mines en RDC.  Cette session de formation, qui prendra fin aujourd’hui 11 mars, fait suite à l’audit complet, réalisé il y a peu en interne comme en externe, de la situation générale du secteur minier.

Et dans le lot des recommandations, il avait été suggéré le renforcement des capacités institutionnelles, afin que le personnel de ce ministère soit à la hauteur des exigences du secteur minier.

Dans son mot de bienvenue axé essentiellement sur la mission du projet PROMINES en RDC, Yenga Mabodia, Coordonateur national de « Promines », a fait savoir que ce projet avait démarré le 11 octobre 2011 et s’était en réalité clôturé le 15 décembre 2015. Il visait essentiellement l’amélioration de la gouvernance dans le secteur minier comme contribution à la croissance économique du pays.

Pour y arriver, plusieurs actions clés étaient menées durant cette période, telles que l’audit institutionnel et organisationnel, dotant ainsi l’administration en matériel roulant, d’un document stratégique pour l’exploitation des mines à petites échelles,…

Extension du projet de 2016 à 2018  

 Par ailleurs, Yenga Mabodia a renseigné que la Banque Mondiale, principal bailleur de fonds,  a élargi le projet PROMINES pour la période allant de 2016-2018. Les activités de ce projet pour les 3 prochaines années se concentreront à cet effet autour de 3 axes suivants :

  1. Infrastructure de « Géodonnées »

A ce stade, il est prévu notamment ;

– La mise en place d’une structure d’études géologiques nationales, en collaboration avec le gouvernement, étant donné que le secteur minier est très technique.

– La promotion de la nouvelle carte géophysique et géologique qui renseigne sur la prospection minière sur l’étendue du pays.

 

  1. Réforme du ministère des Mines

Il s’agit ici de doter le ministère des Mines d’un document stratégique minier.

 

  1. Poursuite des activités n’ayant pas pris fin en 2015

Parmi les activités en souffrance, on note par exemple l’amélioration de la collecte des revenus, l’élimination  des enfants dans les mines, la mise en place des réseaux des femmes dans les mines, etc.

Après cet exposé, le représentant de la Banque Mondiale a exprimé le vœu de voir cet atelier aboutir à des actions qui vont booster le secteur minier, socle du développement économique d’un pays. Il a par ailleurs remercié l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) et  l’Ecole Nationale des Finances, qui procèdent également à la formation des personnels administratifs.

Dans ce même ordre d’idées, le directeur de cabinet adjoint au ministère des Mines, représentant le ministre empêché, a indiqué qu’en 2014, son ministère avait organisé la formation de 120 agents issus de différents services. Cela démontre à suffisance l’intérêt que porte le ministère des Mines à la formation de ses agents et cadres. Il a souhaité voir ce module de formation répondre aux attentes du secteur minier et relever ainsi les défis par rapport aux différentes contraintes auxquelles se trouve confronté son ministère.

 

Perside DIAWAKU