Il n’est secret pour personne que 80% de l’économie congolaise repose sur les Petites et Moyennes Entreprises et le secteur informel. C’est la raison qui e poussé le ministre des Petites et Moyennes entreprises et Classe Moyenne M. Pancrace Boongo Koy d’interpeler les différents orateurs de la conférence de haut niveau sur la Croissance Economique Inclusive qui s’est tenue du 8 au 9 janvier au Grand Hôtel Kinshasa.
Pour le ministre Boongo Nkoy, les PME et la classe Moyenne doivent occuper une place de choix dans l’élaboration des stratégies de développement de fa RD Congo. Ce participant assidu a suivi cette conférence du début à la fin. Il était sidéré de n’entendre aucun orateur plancher sur la question des PME qui par ailleurs, est l’une des conditions sine qua none pour la croissance économique inclusive. Cette dernière demeure jusqu’à présent une préoccupation des dirigeants congolais.
En effet, le premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon a procédé à l’état de lieu du gouvernement RD Congolais dans son volet économique. Il constaté un écart entre les potentielles richesses que le pays regorge et le niveau de pauvreté qui mine sa population l’indice de développement humain le plus bas du globe pendant que la croissance éco fornique est stable et constate. Ce tableau sombre esquisse la triste réalité de fa situation socio-économique de la RD Congo. Pour ce faire, il a recouru aux scientifiques de haut niveau pour réfléchir de façon profonde en vue d’y apporter des solutions pérennes.
Ces intelligences grises provenant de différentes universités notamment de Harvard, de Namur, d’Oxford, de Sorbonne, de Kinshasa, ont proposés des pistes des solutions pouvant sortir e pays du carcan de la pauvreté qui tire ses racines depuis l’époque précoloniale.
En dépit de cela, le nouveau ministre des PME et Classe Moyenne, M. Pancrace Boongo ne ménage aucun effort par rapport à la mission qui lui est assigné, d’une part de booster et d’accompagner les petites et les moyennes entreprises pour que celles-ci jouent leur véritable rôle de levier de croissance économique et d’outil de réduction de la pauvreté en créant une classe moyenne verrouillée, gage d’une demande intérieure assurée et de leitmotiv de développement d’une nation. D’autre part de relever le niveau de vie de la population congolaise en vue d’accéder à la classe moyenne.
Il est vrai qu’il n’existe pas de modèle de développement transposable, applicable mutatis mutandis d’un pays à un autre, car chaque pays a sa propre histoire. Il n’y a pas non plus une formule magique pour que la RD Congo connaisse un vrai essor longtemps attendu par tous, tant en Afrique que dans d’autres continents. Il est aussi vrai que la RD Congo ne restera pas toujours à la trame.
Car tous les ingrédients sont en sa possession ainsi que la marmite pour cuire le repas. Pour l’instant, il ne reste qu’à allumer le feu. C’est les rôles que doivent jouer les décideurs de la République Démocratique du Congo afin de propulser le pays au rang des pays émergents stables à l’instar du Brésil.