Moise Katumbi a passé sa troisième nuit dans un hôpital de Johannesburg en Afrique du sud. Il a passé les premiers examens et il y a en aura d’autres aujourd’hui lundi, a indiqué un de ses proches. Pour le moment, il se porte bien. Katumbi depuis son arrivée à l’hôpital de Johannesburg est toujours sous observation médicale. Le candidat G7 à la présidentielle avait été évacué vendredi de Lubumbashi par un avion médicalisé après l’autorisation lui accordée par le procureur général de la république. Une autorisation assortie des conditions. Pas question pour l’ex-gouverneur d’exercer les activités politiques au pays où il reçoit des soins médicaux. Faute d’observer cette condition, le parquet avertit déjà que cette autorisation lui sera retirée. Conséquence, le très populaire Katumbi risque d’être condamné par défaut et ainsi être écarté de la course à la présidence. C’est le piège que pense lui tendre le pouvoir mais ces gens se trompent, a dénoncé Olivier Kamitatu. Aussitôt rétabli, Katumbi va regagner le pays. S’ils vont l’arrêter, le peuple tirera les conséquences, prévient le radical Franck Diongo. Entre-temps, plusieurs proches de Moise Katumbi sont aux arrêts. Les autres sont malades pour avoir aspiré une bonne quantité de fumées de gaz lacrymogènes lors des auditions troublées au parquet de Lubumbashi.