L’ONG RCN Justice & Démocratie aimerait par ces assises, évaluer la mise en pratique des connaissances dispensés jadis auxdits professionnels des médias. En effet, de 2013 à 2015, dans le cadre du projet ‘’ contribuer à la liberté d’expression en RDC ‘’, ils avaient, à la suite d’une brochette d’ateliers, bénéficié d’une formation en déontologie et mécanismes d’autoprotection. Qu’en est-il des connaissances acquises ? Quid de l’application ? Quelles ont été les difficultés, les lacunes…? Voilà, en un mot comme en mille, le leitmotiv de cet atelier. En sus, des notions de genre et de l’aide légale sont intégrées dans le menu de ces travaux. Débuté le 11 juillet, l’atelier devrait prendre fin demain, 13 juillet 2016. Il est mis en œuvre avec le soutien de la Direction Générale à la coopération belge au Développement –DGD- et le concours de plusieurs organisations congolaises. Notamment, l’Union Congolaise des Femmes des médias –UCOFEM- et Journaliste En Danger –JED-.
A tout dire, c’est une série d’ateliers qui est prévue par les organisateurs dans le cadre d’un projet nommé ‘’Protéger et former les journalistes pour renforcer la liberté d’expression en République démocratique du Congo‘’ pour faire le suivi des acquis des précédentes sessions.
Le premier du lot
L’atelier en cours au centre Caritas, premier du lot concerne près de dix journalistes de Kinshasa. Ils étaient là, hier, 11 juillet au centre Caritas pour l’atelier de suivi de la formation en déontologie et mécanismes d’autoprotection dont ils ont été bénéficiaires. Eux ? Eh bien, c’est des chevaliers de la plume, des chevronnés du son et de l’image. Tirés à quatre épingles, ils ont répondu présent à l’invitation leur lancée par les responsables de RCN J&D. Et, pour les accueillir, toute la somme de mesures étaient prises. Comme orateur : une responsable de l’Union Congolaise des Femmes des médias. Au programme, il y avait, l’examen des acquis de la formation passée avec un zoom sur les notions de base du journalisme et, enfin, la dispensation des notions sur le genre avec comme base l’implication active des médias pour la promotion d’un genre défait de tout vice tant dans la presse congolaise que dans tout le pays.
Ce mardi
Les participants à l’atelier de suivi devraient, imprévu omis, être abreuvés par un responsable de la structure Journaliste En Danger. Au menu, il devrait y avoir, un rappel sur les droits et devoirs des journalistes ainsi que le développement des notions relatives à l’aide légale et à la compétence judiciaire.
La clôture
Elle devra intervenir sous la modération des ténors de l’organisation non gouvernementale RCN Justice & Démocratie. Après l’arrivée des participants, il y aura, lecture du compte tendu de la 2ème journée, présentation de la fiche de suivi et évaluation de la formation ainsi que constitution des focus group. Ces étapes passées, les participants scindés en groupes de réflexion devront travailler à coté, les uns avec les autres au sein de leur formation. Pui, à la fin, une restitution grandeur nature et une mise en commun seront effectuées avec à la clé, l’élaboration des pertinentes recommandations.
La loi et vous
A la suite de chaque atelier, il est de coutume que les journalistes participent à l’élaboration d’un livret ‘‘la loi et nous’’. Des articles des registres variés allant des faits de sociétés aux phénomènes variés de la l’économie ou soit de la politique sont souvent alignés. Outre Kinshasa, ce projet vise depuis son début, des professionnels des médias de la Ville de Goma, chef- lieu de la province du Nord-Kivu. D’ici quelques semaines, les lecteurs congolais vont, non sans plaisir, se plonger dans la lecture du tome III de cet opus.
Danny Ngubaa