Le Réseau des Parlementaires Africains contre la Corruption (Apnac-RDC) exige un changement de mentalité en RDC pour l’éradication de la corruption dans le pays.
Les parlementaires, membres de ce réseau, ceux sont réuni, du 10 au 11 Avril 2015, au Palais du Peuple dans la salle de réunion de l’Ecofin à Kinshasa, pour réfléchir sur l’éradication de la corruption dans la République. » Le parlementaire et l’éradication de la corruption « , tel a été le thème principal de ce séminaire centré sur le renforcement des capacités des parlementaires pour la prévention et la lutte contre la corruption.
Organisé par l’Apnac en partenariat avec Open Society Initiative For Sauthem Africa (Osisa), ce séminaire, affirme le Président de l’Apnac, le Député National, Jean Pierre Pasi Zapamba Buka, vient répondre aux défis aux quels doivent faire face les parlementaires dans le renforcement du système de responsabilisation, de transparence et à l’augmentation de l’implication du public au processus de la gouvernance participative.
Des défis qui supposent : le ciblage des axes principaux de la lutte anticorruption ; la compréhension de la corruption et les sens de la lutte, la circonscription du phénomène, et le choix de méthodes appropriées pour l’éradiquer. Aussi le choix des partenaires nationaux, internationaux, publics ou privés pouvant contribuer effacement à attaquer ce mal.
Dans le but d’atteindre les objectifs fixés, les membres de l’Apnac, participants à ce séminaire, proposent l’existence des lois contre la corruption et exigent un changement de mentalité de la part de tous surtout ceux qui ont une portion d’autorité.
» L’immunité tue le pays, c’est une grande barrière dans la lutte contre la corruption. C’est le plus grand défi à relever pour éradiquer ce fléau « , a-t-on souligné au cours de ce séminaire.
Signalons, par ailleurs, que la synthèse de ce séminaire sera adressée au bureau de l’Assemblée Nationale pour permettre la concrétisation des objectifs fixés de l’Apnac.
Ces derniers, se résument dans l’éradication de la corruption en RDC en cherchant, en premier lieu, à limiter les dépravations morales et changer les attitudes des populations vis-à-vis de la corruption.
La stratégie efficace
Représentant, le Président de l’Assemblée Nationale (AN), le rapporteur de la dite institution publique, le député nationale, Ezadri Eguma Norbert, a indiqué que la lutte contre la corruption passe, bien sûr, par la dénonciation de celle-ci. Mais la méthode de lutte la plus efficace est la prévention.
Cette dernière devrait être menée dans deux directions, a-t-il poursuivit. D’abord, l’action sur les causes proprement dites. Il s’agira de reformer les structures susceptibles d’abriter le phénomène de la corruption en apportant des améliorations aux conditions de travail et au salaire des plus vulnérables.
Ensuite, l’action sur l’individu. Ici, l’introduction de l’instruction civique et morale dans les systèmes de formation peut contribuer à lutter contre la corruption. » Ce séminaire est une réussite.
Il nous a permit de mieux comprendre le réel du phénomène » corruption » dans tous ses états pour mieux les transformer. Il est source de plusieurs initiatives qui viendront. Menons les ensemble et ensemble, assumons les succès » a précisé le rapporteur de l’Assemblée Nationale.
Par Carroll Madiya