Primée en France pour son excellent travail à la tête de l’INSS : Agnès Mwad, une fierté pour le Portefeuille congolais

Vendredi 3 juillet 2015 - 11:48

Pour avoir réussi à remettre à flot l’Institut National de Sécurité Sociale (INSS) et restauré la confiance entre cet Institut et les pensionnés dont les prestations sociales sont désormais payées à terme échu sur l’ensemble du territoire national, la Directrice Générale de cet établissement public de la RDC, Mme Agnès Mwad Nawej Katang, vient de se voir décerner le prix de » meilleure gestionnaire » par la Conférence interafricaine des entreprises de prévoyance sociale.

Prix qui lui a été remis au cours d’une cérémonie solennelle organisée dernièrement à Paris, en France. Ce prix international vient couronner les gros efforts consentis par cette brave femme qui, en trois ans seulement de travail à la tête du Comité de gestion de l’INSS, a réussi à faire de cet établissement public une grande caisse nationale de sécurité sociale capable de relever de nombreux défis, permettant ainsi à cet Institut de rompre avec son passé peu glorieux de canard boiteux.

Entrée à l’INSS comme simple cadre après ses études à l’Université de Lubumbashi, Agnès Mwad Nawej y a gravi tous les échelons jusqu’à devenir Administrateur Directeur Technique (ADT) au terme d’un concours organisé par COPIREP, puis Directeur Général après le départ de Mme Marie-Thérèse Gerengbo qui a préféré se lancer dans la politique en postulant comme députée nationale.

A son ancien poste comme à celui qu’elle occupe actuellement, Mme Mwad Nawej a su faire preuve d’un sens élevé de responsabilité et d’orthodoxie dans la gestion, alignant ainsi l’INSS parmi les rares établissements publics les mieux gérés du pays, à la grande satisfaction des prestataires sociaux.

Soucieuse de contribuer efficacement à la vision de la modernité prônée par le Chef de l’Etat Joseph Kabila, Agnès Mwad Nawej a su prendre des décisions qui ont permis à l’INSS d’améliorer aussi sa couverture et d’inciter les employeurs à sortir de la clandestinité pour faire enregistrer leurs travailleurs au régime de sécurité sociale de l’INSS.

Au nombre des initiatives prises par Agnès Mwad et son Comité figurent, entre autres, la maximisation des recettes générées par le patrimoine immobilier de cet Institut, l’instauration de la carte biométrique et donc non falsifiable pour chaque pensionné affilié, la création des centres de perception à travers la ville province de Kinshasa pour rapprocher l’INSS des employeurs et des employés, la majoration de l’enveloppe due aux pensionnés, la bancarisation du paiement de prestations sociales, l’amélioration des conditions de travail des agents et cadres de l’INSS, l’acquisition d’un important charroi automobile pour une meilleure mobilité de ces derniers sur terrain, le renforcement de capacités du personnel, l’informatisation de la gestion, la réhabilitation de l’immeuble abritant la Direction Générale de l’Institut, et bien d’autres actions.

Ces actions salvatrices ont permis au Comité de gestion dirigé par Mme Agnès Mwad d’apurer tous les arriérés de prestations sociales dues aux pensionnés sur l’ensemble du territoire national (même dans les provinces qui avaient accumulé 9 à 10 mois d’arriérés). Après cet exploit digne d’éloges, les prestations sociales sont désormais payées à terme échu et dans la transparence à la fin de chaque trimestre.

Grâce au travail ainsi abattu, Agnès Mwad et son Comité ont permis à l’INSS de disposer désormais d’un important matelas financier en banques et de ne plus recourir aux découverts bancaires.

Comme les paramètres l’indiquent, l’INSS revient de loin. Et pour consolider ces précieux acquis, cet Institut a besoin non seulement de stabilité, mais aussi d’un climat apaisé que les agents et cadres de cet établissement public se doivent de préserver en refusant de faire le vilain jeu de quelques apprentis sorciers.

Par Dieudonné Mbuyi K.