La Monusco travaillera avec le gouvernement congolais pour éradiquer les groupes armés qui tuent des civils innocents et sèment mort et désolation dans l'Est du pays, a déclaré dimanche le Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et chfe de la Monusco, Maman Sidikou.
Le chef de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), Maman Sidikou, a fait cette déclaration au cours de son entretien avec le commissaire spécial de l'Ituri Abdallah Pene Mbaka, des député provinciaux, de notables et membres de la société civile de la ville de Bunia, chef-lieu de la nouvelle province de l'Ituri.
Maman Sidikou est arrivé samedi dans l'après-midi à Bunia. Quelques heures après son arrivée, Il a assuré les autorités locales de la disponibilité de la Monusco à contribuer à la neutralisation des groupes armés encore actifs dans cette province.
Le chef de la Monusco venait du territoire Beni , dans la province du Nord-Kivu, confronté aux exactions des rebelles ougandais des ADF.
A son arrivée, il s'est entretenu avec les membres du comité local de sécurité pendant environ une demi-heure.
A cette occasion, le commissaire spécial de l'Ituri, Abdallah Pene Mbaka, a présenté les défis à relever dans cette nouvelle province. Il s'agit notamment de l'activisme des miliciens de la Force de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI) dans le territoire d'Irumu et des Maï-Maï Simba, à Djugu.
M. Abdallah Pene Mbaka a recommandé et plaidé la poursuite des opérations militaires conjointes Monusco - FARDC contre les groupes armés "pour que les personnes et leurs biens puissent circuler sans entraves". Il a également sollicité le soutien de la Monusco aux actions de développement et de stabilisation.
De son côté, Maman Sidikou a réitéré l'accompagnement de la Monusco aux efforts du gouvernement pour relever ce défi. Il a aussi affirmé la disponibilité de la Monusco à soutenir le processus de démobilisation des miliciens qui veulent se rendre.
"Nous avons quelques problèmes par ici, y compris les agissements des groupes armés comme la FRPI. Nous avons parlé des efforts qui doivent être communs pour faire face à cette question-là. Il y a aussi un travail d'éducation à faire pour autant que possible ouvrir la porte à ceux qui veulent abandonner les armes et revenir à la famille congolaise. Notre rôle, c'est soutenir aussi cela", a-t-il ajouté. Fi