
- Cela va alourdir et complexifier le service de la dette, estimé à 1.6 millions de dollars USD par mois après restructuration de la dette par le directeur général.
Cela va porter un coup dur à l'accroissement des recettes pour atteindre un minimum de 5,5 millions $ par mois contre 4,2 millions actuellement. Car les charges mensuelles à l'ex Onatra s'élèvent à 4,8 millions $ dont 3,2 millions pour les salaires ainsi que les rentes des 21.000 agents (7.000 actifs et 14.000 non actifs) et 1,6 million $ pour le service de la dette (capital et intérêts).
L'accumulation des arriérés de salaire au lieu qu'ils soient épongés progressivement par la création de la richesse.
Pour ces raisons notamment, le gouvernement doit agir vite car il y a péril en la demeure. Le président de la République ne doit pas se laisser manipuler. La situation à l'Onatra est catastrophique à cause de la gestion prédatrice de certains membres des anciens comités, par ailleurs poursuivis en justice pour détournementsdes deniers publics. Aujourd'hui, l'heure est à la responsabilité et non à la démagogie. La relance de la SCTP demande du temps après plusieurs décennies de désinvestissement, des viellissements de l'outil de production et du personnel. La survie de l'ex Onatra, car c'est de cela qu'il s'agit aussi, dépend aussi de l'apport de l'État. Celui a fait un pas important avec la création de la taxe RLT pour financer l'outil de production. Mais l'État, qui doit à l'ex Onatra 14 millions $, doit poursuivre son assistance en finançant le reversement des non actifs à la Casse Nationale de Sécurite Nationale (CNSS) moyennant le paiement de 4 millions $. L'État doit aussi décourager les tireurs de ficelles de ces grèves sauvages. Ils se recrutent parmi les cadres-aciens et actuels-de la SCTP, qui ont maille à partir avec la justice. L'ex Onatra en chiffres clé: 1. 21.000 agents (8.000 Actifs et 13.000 non actifs)
- 6 mois + 6 mois = 12 mois d'arriérés de salaire
Dette sociale plus de 50 millions $ (salaires, rentes et décomptes finals, frais médicaux, frais funéraires, etc)
4,2 millions $ comme encaissement par mois
3,2 millions $ masse salariale mensuelle. Soit 83% des encaissements
53 ans, âge moyen du personnel
Service de la dette s'élevait à 28% du chiffre d'affaires mensuelles en 2017 avant restructuration de la dette en juillet 2018
Près de 1.5 million $ de solde négatif en 2017
Près de 600 comptes ouverts contre 200 actuellement
Emprunt de 30 millions $ pour achat de 3 locomotives, relance de la carrière de Kiasi-Kolo, acquisition d'une usine d'oxygène au Chantier Naval de Ndolo, réhabilitation des unités fluviales, etc.
Réduction d'un encours de près de 8 millions $ des engagements des financiers vis à vis des clients au titre de la compensation, à 2,7 millions $. Soit un effort de remboursement de 5 millions $.
40 millions $ dons non-remboursables pour la modernisation du port de Matadi, du port de Kisangani et du chemin de fer
L'ex Dg de la SCTP Kimbembe Mazunga , le directeur financier Elongamea et le directeur de chemin de fer Dzogolo sont poursuis pour le détournement de plus de 13 millions $
Les actuels directeur financier Karulaje et directeur des ports maritimes sont poursuivis pour le détournement de près de 5 millions $.
14 millions $ dette de l'État envers l'ex Onatra
CP/ Martin Mvuluzi