Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a documenté l’année passée 3 847 cas de violation des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire congolais. Ce qui représente une augmentation de 64% par rapport à 2014.
Ces chiffres ont été révélés mercredi 27 janvier par le directeur du BCNUDH, José Maria Aranaz lors de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa.
Sur les 3 847 cas de violation des droits de l’homme recensés en 2015, 260 sont liés au processus électoral, signale José Maria Aranaz.
Le Bureau conjoint des droits de l’homme réaffirme sa préoccupation face à la tendance à la restriction de l’espace politique et des libertés publiques, contraire aux dispositions de la Constitution de la RDC.
Selon José Maria Aranaz, les agents de l’Etat sont responsables de 49% de cas de violations des droits de l’homme. Ils ont également commis 294 exécutions extrajudiciaires.
Le BCNUDH note, par ailleurs, qu’en 2 015, au moins 244 agents des forces armées et 65 de la police ont été condamnés pour violations des droits de l’homme.