La Commission nationale des droits de l'homme a adopté, lundi 14 septembre, son plan intermédiaire multisectoriel de trois mois. Le président de la sous-commission permanente des droits civils et politiques, Fernandez Murhola, a indiqué que ce plan consiste à suivre des questions quotidiennes notamment des manifestations publiques et les monitorings des prisons.
« Nous allons aussi suivre les monitorings des procès et les échanges entre les différents partenaires et le gouvernement sur les questions brulantes liées aux questions des droits de l'homme. Nous comptons aussi signer un partenariat avec la Ceni pour que la CNDH commence à monitorer comme il se doit toutes les violations liées au processus électoral », a déclaré Fernadez Murhola, à la clôture de la session ordinaire de la CNDH.
Mais pour matérialiser ce plan, la CNDH dit avoir besoin de s'installer formellement.
Elle lance ainsi un appel au gouvernement et aux bailleurs de fonds pour l'aider à relever le défi de son installation afin de lui permettre de bien fonctionner.
« Jusque là, la Commission n'a pas de moyens nécessaires pour être opérationnelle. Nous devons mobiliser les moyens auprès de l'Etat congolais et des partenaires. Nous devons asseoir l'institution parce qu'elle n'a pas encore un siège approprié pour faire son travail », a ajouté Me Fernadhez Murhola.