Selon Human Right Watch, "HRW", la nouvelle administration de la République Démocratique du Congo devrait faire la preuve de son engagement en faveur des droits humains, en lançant une enquête impartiale sur les meurtres d’au moins 10 personnes par les forces de sécurité lors de manifestations postélectorales le 10 janvier 2019, en engageant aussi des poursuites contre leurs responsables.
"La plupart des personnes tuées et blessées ce jour-là protestaient après l’annonce controversée de la victoire de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle qui s’était tenue le 30 décembre 2018", indique HRW dans son rapport de ce jeudi 14 février 2019.
Human Rights Watch dit avoir interrogé 66 personnes, dont des témoins des violences du 10 janvier, des victimes et des membres de leurs familles, des activistes, des journalistes, des travailleurs sociaux et des dirigeants de partis politiques.
En outre, cette ONGI qui se donne pour mission de défendre les droits de l'homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme, affirme que les forces de sécurité ont blessé des dizaines de personnes lors des manifestations ayant suivi l’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 30 décembre dernier.
Jephté Kitsita