«C’est seulement dans l’unité et la collaboration que les différends entre le gouvernement et la Monusco au sujet de la poursuite de son mandat en RDC, peuvent trouver une solution», a déclaré le chef de la Monusco, Martin Kobler, jeudi 26 mars à Goma où il séjourne. Les relations entre le gouvernement congolais et la Monusco ont été tendues ces dernières semaines autour d’un différend sur la présence dans la chaîne de commandement des opérations militaires contre les FDLR de deux généraux que l’Onu soupçonne d’avoir commis des violations des droits de l’homme.
Les deux parties ont renoué mercredi à Kinshasa le dialogue pour aplanir leurs différends.
«Le ministre des Affaires étrangères Tshibanda et moi, on est d’accord d’avoir un dialogue structuré et stratégique pour discuter de tous les problèmes entre le gouvernement et la Monusco », a affirmé Martin Kobler.
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La première réunion de ce dialogue a débuté mercredi à Kinshasa entre les délégués de la Monusco et les ministres congolais de la Justice, de la Défense ainsi que les chefs des agences de sécurité.
«On va régler tous les problèmes parce qu’on a beaucoup de choses à faire ensemble. C’est l’unité qui fait la force », a ajouté le chef de la Monusco.
Quelques jours plus tôt, il a déclaré à la tribune du Conseil de sécurité que beaucoup a déjà été accompli en RDC mais qu’il reste encore à faire pour stabiliser davantage la RDC.
Raymond Tshibanda, le ministre congolais des Affaires étrangères, avait plutôt plaidé pour le départ progressif de la Monusco du territoire congolais. Selon le chef de la diplomatie congolaise, les FARDC sont en mesure de mener seules les opérations de sécurisation du pays.