RDC : "Si Tshisekedi est installé, les États-Unis devraient sanctionner les personnes impliquées dans la fraude électorale", tonne un parlementaire américain

Mardi 22 janvier 2019 - 13:53
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Chris Smith, ancien président de la Chambre Afrique du Parlement américain et doyen de la délégation de l'État au Congrès a, dans une déclaration lundi 21 janvier 2019, mis en garde contre l'installation du nouveau président élu de la République Démocratique du Congo.

Selon ce républicain et représentant du 4ème district du New Jersey à la Chambre des Représentants des États-Unis, des sanctions devront être prises par les USA si Félix Tshisekedi est installé à la magistrature suprême.

"Si Félix Tshisekedi est installé cette semaine malgré les résultats obtenus, les États-Unis ne devraient pas hésiter à appliquer des refus de visa, des sanctions et d'autres outils aux personnes impliquées dans la fraude électorale », a-t-il déclaré.

Smith affirme par ailleurs que le président de l'UDPS aurait été élu au terme d'un arrangement avec le président sortant alors que c'est Martin Fayulu, de son avis, qui a gagné.

"Les appels à une élection libre et juste en République démocratique du Congo n’ont pas été écoutés par le régime de Joseph Kabila. Des observateurs indépendants ont fourni suffisamment de preuves pour montrer que Martin Fayulu avait remporté les élections. Pourtant, en raison d'un marché apparemment corrompu, Tshisekedi est proclamé vainqueur et ratifié par une cour constitutionnelle",, poursuit-il.

Cependant, cet homme politique américain appelle les uns et les autres à s'abstenir de la violence durant cette période.

"Il est important que les manifestations restent pacifiques et que les parties lésées s'abstiennent de toute violence. Toutes les parties doivent veiller à ce que leurs actions n'aggravent pas les souffrances du peuple congolais", a-t-il conclu.

Pour rappel, les États-Unis d'Amérique n'ont, officiellement, pas encore donné une position ou fait une déclaration relative à la confirmation de la victoire de Félix Tshisekedi à l'élection présidentielle par la Cour Constitutionnelle.

Jephté Kitsita