Les embardées successives du gouvernement congolais hors de la route tracée par la Constitution de 2006 vont-elles se poursuivre ? C’est ce que l’on craint à Kinshasa où, de bonne source, on confirme à "La Libre Belgique" l’intention du président Kabila de nommer des sénateurs nationaux - qui doivent normalement être élus par les députés provinciaux - et d’envisager d’en faire autant avec les députés provinciaux.
Mardi, l’envoyée spéciale du Royaume-Uni pour les Grands lacs, Danae Dholakia, a déclaré à Kinshasa que Londres était prêt à revoir sa coopération avec le Congo si l’élection présidentielle n’avait pas lieu conformément à la Constitution. "Il nous faudra prendre en compte toutes les options si nous commençons à voir une détérioration de la situation liée à un report des élections ou à une modification de la Constitution ", a-t-elle déclaré. Avec 1,43 million d’euros/jour, Londres est le deuxième contributeur bilatéral du Congo après la Belgique. (...)