Des réactions continuent de tomber après l'acte posé par le président de la République Félix Tshisekedi, en reversant dans le trésor public la somme de 163.000 USD après sa tournée sous-régionale.
Dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce vendredi 22 février 2019, maître Jean-Claude Katende président national de l'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme, "ASADHO", affirme que c'est un acte à encourager.
Jean-Claude Katende dit ainsi avoir accueilli cette nouvelle avec beaucoup de satisfactions pour plusieurs raisons.
"La première ce que c'est tout un symbole. Dans un pays où le tout premier président à avoir posé un tel acte est le president Kasavubu et que plusieurs années après ça soit monsieur Félix Tshisekedi qui le pose et de manière publique. Je pense que c'est un acte très encourageant", a-t-il dit.
Une autre raison poursuit JC Katende, est que c'est un message qui annonce que nous pouvons espérer qu'avec monsieur Félix Tshisekedi en terme de bonne gouvernance parce que ces actes participent à la bonne gouvernance dans la mesure où les autres fonctionnaires empochaient cet argent qui devait être remboursé au trésor public et que lui a posé un acte contraire et nous croyons que ça participe à la bonne gouvernance.
S'agissant de ceux qui affirment que c'est un acte posé dans le seul but de gagner la sympathie de congolais, le président de l'ASADHO précise qu'il faut juger l'homme par les actes posés.
"Je pense personnellement que sur l'ensemble du mandat du président Félix Tshisekedi, il est important de juger l'homme à partir des actes. Et l'acte qu'il vient de poser aujourd'hui est encourageant. C'est un acte qui doit pousser les congolais à comprendre qu'en dépit de tous les maux qu'on a dans ce pays, il y a quand-même des congolais qui réfléchissent de la bonne manière et qui veulent se montrer comme des exemples à suivre. Nous parlerons avec ceux qui disent le contraire quand monsieur Félix Tshisekedi posera des actes contraires", a-t-il conclu.
Dans son discours d'investiture le 24 janvier dernier, Félix Tshisekedi avait qualifié la corruption de "fléau qui dévaste la RDC et ses institutions", et avait par la même occasion, fait la promesse de la combattre.
Jephté Kitsita