Les responsables du Bureau de coordination de l’Onu des affaires humanitaires (OCHA), du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Nord-Kivu ont annoncé la poursuite de l’assistance humanitaire de ces agences du système des Nations unies à près de sept mille ménages. Il s’agit de déplacés de guerre installés dans de nouveaux sites dans la région de Tongo, territoire de Rutshuru. Il l’a fait savoir, mardi 10 novembre, à l’issue de l’entretien qu’ils eu avec le gouverneur Julien Paluku Kahongya à Goma, renseigne Nordkivu.org.
Selon la responsable d’OCHA/ Nord-Kivu, Hazel Siri, il était nécessaire de traiter cette question de sites des déplacés créés spontanément. Cela suite à la position de l’exécutif provincial de procéder progressivement à la fermeture des camps de déplacés.
La source signale que des camps de déplacés sont actuellement enregistrés dans les localités de Kabizo et Kanaba, dans la chefferie de Bwito. Où ils ont trouvé asile, fuyant l’instabilité alimentée par les groupes armés résiduels hostiles à l’intégration de la vie civile.
S’agissant de réfugiés rwandais estimés à 200 mille, encore sur le sol congolais, le chef du Bureau du HCR dans cette province, Fafa Olivier, a indiqué que « son agence projette de redémarrer l’enregistrement biométrique afin de bien évaluer les statistique5 de ces Rwandais ». Et se référant à la récente réunion de Genève relative aux solutions globales sur les réfugiés rwandais et la clause éventuelle de cessation du statut de ces réfugiés, le HCR envisage l’accélérer du mouvement de retour volontaire. Car, en dehors de cela, il est prévu d’autres options telles que l’intégration locale pour ceux qui veulent bien rester en RDC et l’exemption pour ceux-là qui préfèrent garder leur statut de réfugiés.
Par O.D.