Sanru déplore les arrangements à l’amiable après le viol

Jeudi 29 janvier 2015 - 12:11

Soins de santé en milieu rural (Sanru) dit non aux viols et aux arrangements à l’amiable après ce crime. Dans un dépliant où cette ASBL explique ce que sont les » violences sexuelles « , elle refuse catégoriquement les arrangements à l’amiable qui, explique-elle, ne profitent qu’aux auteurs, pendant que la victime est à risque (Vih/Sida, Ist et grossesse).

Selon cette organisation sanitaire, le viol est l’une des formes de violences sexuelles les plus fréquentes dans nos communautés et constitue l’une des causes de transmission du Vih/Sida, des infections sexuellement transmissibles et grossesse non désirée en RDC.

Les violences sexuelles sont des menaces et des utilisations intentionnelles de la force physique ou du pouvoir contre une personne pour la contraindre à poser ou à subir un acte de nature sexuelle sans ou avec son propre consentement. Ainsi, toute personne qui subit un viol doit se rendre endéans 72 heures (3 jours) dans un centre de santé pour une prise en charge médicale appropriée. Dépassé ce délai, elle s’expose aux conséquences ci-haut citées.

Que faire en cas de viol ?

Sanru recommande aux victimes de viol de dénoncer l’auteur du viol et en parler à une personne plus proche ; orienter les victimes vers l’hôpital ou au centre de santé le plus proche endéans 72 heures (3 jours) après le viol pour une prise en charge médicale ; orienter les victimes vers un cabinet d’assistance juridique et judiciaire pour que les auteurs soient jugés et punis ; soutenir les victimes de viol pour éviter la tentative de suicide et autres conséquences et refuser les arrangement à l’amiable.

Trois endroits sont indiqués pour trouver de l’assistance en cas de viol. Il s’agit notamment du centre de santé le plus proche. Ensuite, le poste de police et enfin, la communauté.

Par Carroll Madiya

 

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