L’Institut français de Kinshasa (IF), Halle de la Gombe, va abriter, le 5 novembre à 19heures, la grande première projection publique de la réalisation présentée comme le premier long métrage 100% congolais tourné à Kinshasa.
Dans les détours de la conférence de presse tenue dans la salle polyvalente de l’IF le 2 novembre en fin de matinée, les cinéastes Patrick Ken Kalala, Jimmy Tissanabo et Didace Kawang ont présenté de façon sommaire Cocaïne Light. Le second a d’entrée de jeu souligné : « Patrick Kuba est l’initiateur et porteur du projet ». Du reste,
Jimmy Tissanabo s’est présenté aux médias présents comme étant l’un des trois réalisateurs du long métrage avec Patrick Kuba et Divita wa Lusala. Puis, d’expliquer au sujet de sa contribution dans la réalisation : « Il m’avait intéressé au niveau de l’écriture du film qu’il voulait faire avec plusieurs réalisateurs. Chacun devait apporter
son expertise. Ceux qui ont mordu et voulu aider le projet à se concrétiser ». Autant que pour la réalisation, Cocaïne Light a mis ensemble trois producteurs. À ce niveau, Patrick Kuba s’est associé à Patrick Ken
Kalala et Didace Kawang. À ce dernier d’expliquer : « Cocaïne Light est une expérience que nous avons tentée en partant de nos apports personnels. Ma contribution a été matérielle, notamment les caméras. A la fina,
cela a abouti à un long métrage, peu importe le temps que cela a duré ». Ici, Didace Kawang a fait allusion aux deux ans qu’a duré la postproduction du film, période que certains ont jugé bien longue. À Patrick Ken Kalala d’insisterpour sa part que « Cocaïne Light est le tout premier long métrage 100% congolais ». Et d’ajouter :
« C’est un film qui a été fait avec le coeur ». Membre de l’équipe de coproduction, il s’est réjoui du travail accompli par « une équipe mixte et a abordé plusieurs points de vue ». De l’aperçu qu’il a livré de cette réalisation de près
de deux heures, il est à retenir que « Cocaïne Light est un thriller où il est question de vengeance et d’escroquerie
» et dont l’histoire gravite autour de cinq personnages. À Jimmy Tissanabo de prévenir que comme il est habituel dans un thriller, il y a du sang et du sexe dans le film d’action qui est interdit aux moins de 12 ans. Et de
renchérir : « Cocaïne Light est un cocktail qui regroupe toutes les grosses pointures artistiques et du cinéma congolais ». Savoir ici que le chanteur Papa Wemba et l’acteur Romain Ndomba, lequel s’est illustré comme l’un des personnages importants de Viva Riva ! apparaissent aussi dans le long métrage. Du reste, pour ce qui est
de la réalisation et de la production, Jimmy Tissanabo a fait savoir que « Cocaïne Light est une première
dans l’élan, la volonté et la détermination à le faire. Nous avons tous été dedans et mis tout pour que ce film puisse aboutir ».
Nioni Masela