Théodore Mugalu invite le policier à intégrer le spirituel dans son travail

Mercredi 30 mars 2016 - 14:08

A la faveur d’une parade, le pasteur Théodore Mugalu a exhorté le policier à se soumettre non seulement à l’autorité temporelle mais aussi spirituelle pour réussir son travail de prévention des crimes.

 

Le commissariat provincial de la Police nationale congolaise ville de Kinshasa a organisé, hier mardi 29 mars au terrain Annexe du Stade des Martyrs, une parade pour toutes les unités de la Police œuvrant dans la ville de Kinshasa.

 

Appelé à exhorter les policiers, à cet effet, l’ambassadeur Théodore Mugalu, chef de la Maison civile du chef de l’Etat, a convié le policier congolais à la discipline à l’imagé du centenier romain. Au-delà de la soumission à l’autorité de l’Etat, le policier doit aussi et surtout intégrer la dimension spirituelle dans son travail, car il n’a pas seulement à se soumettre à l’autorité temporelle qui est l’Etat mais aussi à l’autorité spirituelle.

 

Le pasteur est convaincu qu’il y a des phénomènes naturels qui accompagnent la Police nationale congolaise, notamment celle de la ville de Kinshasa qui est placée sous l’autorité du général Célestin Kanyama, un chrétien pratiquant. Pour ce faire, soutient l’ambassadeur Mugalu, le commissaire provincial de la PNC ville travaille avec la bénédiction de Dieu. « C’est comme cela il peut opérer dans la prévention des crimes, car la prévention est du domaine de Dieu », a indiqué le pasteur Mugalu.

 

Le choix de la Place Pont Cabu est un symbole. « Il y a quelque temps, Pont Cabu était la place forte de la pègre de la ville. On y arrachait bijoux, montres, sac à main, téléphones. ,, le lieu de crimes. Il faut reconnaître que la police est en train de réaliser un travail qui mérite d’être applaudi », s’est félicité le chef de la Maison civile du chef de l’Etat.

 

Le général Célestin Kanyama a, de son côté, axé son propos autour de quatre points. Il a transmis aux unités de la PNC ville de Kinshasa les félicitations de la hiérarchie pour le travail abattu ces derniers temps. Il a ensuite rappelé la mission régalienne de la police, à savoir la sécurité des personnes et de leurs biens ; avec cette incise sur la libre circulation des personnes et de leurs biens à travers la ville. Le commissaire provincial a rappelé à ses troupes qu’elles incarnent l’autorité de l’Etat. Et ce, avant de rappelé le caractère apolitique de ce corps.

 

DES CRIMINELS AUX ARRÊTS

Il a, l’issue de son adresse, gratifié des congélateurs 400 litres de ses éléments parmi les plus méritants. Il s’agit du brigadier en chef Mbongo Mosi Alpha de la Police de circulation routière opérant à l’entrée du boulevard Triomphal, carrefour PNMLS, et du commissaire supérieur adjoint (major) Boloko Bola Nyama, œuvrant à Masina.

 

A cette même occasion, on a présenté deux groupes de criminels. Le premier c’est la bande au sous- lieutenant Ngoy Kasongo Jean de Dieu alias Moto ya Katanga, matricule 178879920767, de EMG DRI (chef de bande) ; sergent major Tshimbalanga Kasaji Jibril alias Foudre, Matr. 176866282967, de l’EMG DRI ; du sergent Tshikama Musawu Gabin alias Mura, matr. 181992244910, de l’EMG DRI; et de M. Kusu Tezo Patou, habitant n°42 avenue Opala, quartier Shaba, commune de Kasa-Vubu.

 

Ces malfrats concoctaient, le 13 mars à 22 heures, un plan d’assassinat de l’évangéliste Claude Kabundi Walessa, chef spirituel et représentant légal du Centre de réveil spirituel du quartier Bon Marché. Les trois militaires de cette bande sont des repris de justice qui se sont connus à la prison de Makala. Le chef de bande avait été impliqué dans le meurtre de feu Boteti, député provincial de la ville de Kinshasa.

 

La 2ème bande est celle constitué de Fataki Luyeye, habitant au 25 de l’avenue Panzu, quartier Sekeseke, commune de Mont Ngafula ; Landu Kapaya Michel, domicilié au 41, Route de Matadi, quartier Matadi Kibala, commune de Mont Ngafula ; Lubaki Benga Joël, habitant au 47 avenue Manduku quartier Matadi Kibala, commune de Mont Ngafula et Mwanana Mutunga Chirac, sans domicile fixe.

 

Ces hors-la-loi sont auteurs du meurtre de Mme Victorine Faïda Ntanama, domiciliée au n° 9 de l’avenue Kabikibwabawa, quartier Matadi Kibala, commune de Mont Ngafula. La victime a été tuée le 19 mars à l’aide d’un couteau à 5h30.

Par ST AUGUSTIN K.