Thomas Luhaka dévoile le cahier des charges du MLC/L

Lundi 9 novembre 2015 - 10:47
Mobilisation réussie pour le Mouvement de libération du Congo Libéral (MLC-L), qui a procédé à sa sortie officielle, samedi 7novembre dans la grande salle de Foire internationale de Kinshasa.   Dans son allocution entre coupée par des acclamations frénétiques, le président national du MLC/L, Thomas Luhaka, s’est inspiré des personnalités qui ont marqué l’histoire politique nationale pour apporter des idées novatrices destinées à changer l’image de la République démocratique du Congo.   « Nous sommes là pour démontrer à la face du monde qu’il y a un parti politique qui est né et qui s’appelle MLC Libéral. Vu le nombre et la capacité d’accueil II- mitée de la salle, je crois que prochainement nous irons au stade des Martyrs », a-t-il déclaré devant une salle qui a refusé du monde.   Parlant de la création de ce parti politique, le vice-Premier ministre en charge des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies s’est expliqué en ces termes « Quand le chef de l’Etat a pris la décision de former un gouvernement de cohésion nationale que nous appelons « équipe nationale »; nous avons été sélectionnés pour faire partie .de cette équipe. Mais, les autres n’ont pas été contents vu que leurs noms ne figuraient pas sur la liste. La jalousie s’est installée. Pour éviter le problème, nous avons créer notre propre parti ».   Selon lui, le changement de la RDC, c’est la mission primordiale du MLC/L. « Nous l’avons appelé Mouvement parce que comme vous le savez quand vous n’êtes pas content et à l’aise là où vous êtes, il est important de faire un pas ou un Mouvement pour se déplacer ou changer de position. Nous voulons faire faire à notre pays, et aux Congolais un mouvement parce que là où nous sommes aujourd’hui, il y a beaucoup de souffrances », a-t-il martelé.   LA MISSION Du PARTI Trouver des solutions à tous les problèmes qui rongent la République. C’est la mission primordiale du MLC/L pour amener les Congolais à vivre d’une manière normale. De la liste de ces problèmes, le MLC-L relève le chômage, la santé, l’éducation, le social, etc.   « La première chose c’est le chômage, il n a pas d’emplois pour les jeunes qui ont déjà terminé les études Et nous sommes là pour combattre le chômage. Deuxièmement, il y a des difficultés dans le secteur de l’éducation. Scolariser les enfants devient la mer à boire en République démocratique du Congo. Troisièmement, il se pose également des problèmes dans le domaine de la santé. Comme vous le savez, il est très difficile de se faire soigner. Il se pose également des problèmes sécuritaires, voilà pourquoi nous devons faire un mouvement pour changer l’image de la République démocratique du Congo. Pour aspirer au changement, nous devons nous libérer de mauvaises habitudes qui font que la RDC n’a avance pas», a fait remarquer le président national du MLC/L.   Par ailleurs, le MLC/L se propose de combattre les antivaleurs, notamment le tribalisme, clientélisme, la corruption, l’injustice, etc.   Pour Thomas Luhaka, construire un nouveau Congo RD implique, la défense des valeurs. De ce point de vue, les points positifs défendus par des anciens dirigeants et leaders sociaux de la RDC, notamment Simon Kimbangu, Joseph Kasa-Vubu, Joseph Mobutu, Patrice-Emery Lumumba, Moïse Tshombe et Mzee Laurent-Désiré Kabila, sont inspirateurs.   ENGAGEMENT DES JEUNES A l’exemple de Mzee Laurent-Désiré Kabila qui a commencé sa carrière politique depuis ses 19 ans d’âge, Thomas Luhaka a appelé la jeunesse congolaise a s’engager dans la politique pour défendre l’image du pays.   «A 19 ans, Laurent Désiré Kabila s’est engagé dans la politique en combattant la sécession katangaise. Il a combattu pour l’unité du pays. Cet exemple nous pousse à dire aux jeunes qu’il faut éviter de regarder les problèmes de la République comme si c’était un film à la télévision. « C’est ton avenir tu peux défendre ton pays même à 25 ans d’âge ». Il n’y a pas d’âge pour la politique, rassurez-vous. Les jeunes peuvent aussi apporter un changement au pays. Au MLC/L, nous allons militer pour avoir beaucoup de jeunes, car ce sont les jeun es qui font le Congo de demain», a-t-il prêché.   Concernant la position du Mouvement de Libération du Congo/Libéral, Thomas Luhaka a été clair : le MLC/L n’est pas membre de la Majorité présidentielle, mais puisqu’il est au gouvernement, il est donc allie de la MP. « Nous sommes dans le gouvernement tout en étant originaire de l’opposition politique congolaise. Nous ne sommes pas membres de la MP car elle a ses partis et ses regroupements. Mais puisque nous sommes au gouvernement et nous collaborons avec d’autres membres du gouvernement, nous sommes des partenaires », a-t-il éclairé.   PT-NTIC, BILAN À MI- PARCOURS SATISFAISANT Le rendez-vous du lancement officiel du MLC/L a donné à Thomas Luhaka l’occasion de dresser un bilan à mi-parcours satisfaisant aux PT-NTIC. « Nous avons travaillé pour ressusciter la poste et nous avons réussi. Hier j’ai inauguré trois postes réhabilités de la ville de Kinshasa. Il s’agit de la poste de Gombe, Ngaliema, et celle de Kalamu. Chaque semaine, nous allons commencer a inauguré parce que la SCPT est une grande société de l’Etat, et les Congolais doivent tirer profit. La deuxième réalisation de taille est le fait d’avoir placé plus de 3300 kilomètres de la fibre optique dans l’ensemble du pays. Notre objectif est que d’ici le 15 décembre, cette fibre doit déjà être opérationnelle parce qu’elle va nous aidera diminuer le coût de la communication et c’est une bonne chose pour l’ensemble de la population congolaise », a-t-il renchéri.   Abordant les questions d’actualité, Luhaka pense que tous les problèmes de Congolais peuvent être résolus dans un cadre de concertation, c’est-à-dire le dialogue. Pour rappel, Thomas Luhaka s’est fait entourer d’autres cadres du parti dont Roger Nsingi, président de l’assemblée provinciale de Kinshasa, qui exerce au poste du président interfédéral du MLC/L ; Egwake Orner Yangembe, ministre de l’Aménagement du territoire, Urbanisme et Habitat; Marie-Louise Ekpoli qui est secrétaire général adjoint.
 

AfroPari Juillet 2025