Le gouvernement de la RDC pourrait revoir sa position quant à la collaboration entre les FARDC et la Monusco dans la traque des rebelles rwandais des FDRL. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende l’a affirmé vendredi 3 juillet, au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa.
« Je pense que de notre côté, nous allons envisager un retour à la normale, en ce qui concerne les FDLR », a déclaré Lambert Mende.
Selon lui, le dialogue stratégique avec la Monusco sur la question de la traque des FDLR dans l’Est de la RDC « a évolué ».
Le gouvernement de la RDC a renoncé, en février dernier, à tout soutien de la Monusco dans les opérations de traque des rebelles rwandais des FDLR.
Lambert a indiqué que cette décision avait été prise « en réaction de l’attitude peu respectueuse des FARDC de la part de la Monusco qui appliquait une méthodologie vis-à-vis de nos soldats que personne ne peut accepter ».
« Nous voulons qu’on respecte les sacrifices de nos militaires. Nous l’avons exigé. La Monusco sait pourquoi nous avons eu ce mouvement d’humeur, elle n’a qu’à revisiter cette méthodologie », a poursuivi le porte-parole du gouvernement.
Après la renonciation du gouvernement au soutien de la Monusco dans la traque contre les FDLR, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon avait exigé le retour de la collaboration entre l’armée congolaise et la Mission de l’Onu.
Pour sa part, Martin Kobler, le patron de la Monusco, avait aussi souligné la nécessité de la collaboration entre les deux forces, indiquant que cette opération connaissait des faiblesses, notamment à Nyanzale.