S’il y a un ministre de la Justice que les magistrats, fonctionnaires de ce ministère, surtout la population ne regrettera jamais, est celle Wivine Mumba Matipa. Elle ne possède quasiment rien dans son actif à la tête de ce ministère. Si ce n’est qu’obtenir du gouvernement, le dépôt des instruments de l’OHADA moins encore recourir à l’usage des biceps contre son Vice, dame Binti Sakina et, devant les petits soldats commis à la sécurité du Cabinet. Honte.
Elle était presque rien, est devenue presque tout. Du cabinet Lokhombe où elle s’occupait des dossiers des sociétés, comme avocate, Wivine Mumba est du coups, devenue ministre de la Justice. Non pas parce qu’elle serait extrêmement compétente. Sa nomination est le fruit d’une récompense par le Chef de l’Etat à la grande famille biologique d’Augustin Katumba Mwanke (AKM) dont elle fait partie.
Compétence ou récompense, devenue ministre, Mumba avait l’obligation de prouver de quoi elle était capable, dommage.
Elle a été incapable de capitaliser les acquis de son prédécesseur, le professeur Luzolo Bambi, qui a initié la politique dite “tolérance zéro” qui, a tant bien que mal, donné ses résultats. Premières gaffes.
Se rendant compte de ses faiblesses, Mumba va détester à jamais son Vice, Binti Sakina dont les compétences ne sont pas à démontrer.
La notoriété de Sakina commençait petit à petit à lui faire ombrage. Ne sachant contenir sa jalousie contre Sakina, cet ex-ministre va un jour, se permettre de créer un scandale au pied de l’ascenseur de son cabinet contre son vice, devant les membres de son cabinet, jusqu’à vouloir en finir avec elle. Elle s’est comportée aux dames de basse classe qui se profèrent des insanités même en plein air.
Au cours de son mandat, Mumba va faire arrêter un avocat, parce que ce dernier défendait les droits de son client dans un conflit foncier dans laquelle, elle, avait des intérêts.
“Cette dame peut avoir des compétences dans d’autres choses sauf, dans l’administration”, a laissé entendre un fonctionnaire du ministère de la Justice qui, avec ses collègues étaient entrain de festoyer le départ de Mumba.
Cet agent fait allusion notamment, à la signature des dossiers. Par exemple, pour ne fusse que qu’obtenir un certificat de nationalité, il aurait fallu durant son règne, attendre trois à quatre mois, entre la demande et sa signature. Ce sont tous ses déboires qui ont même poussé le professeur Nyabirungu, jadis son directeur de cabinet à déposer sa démission.
C’est qui est gravissime, tous les projets de lois que cette dame a eu à initier ont été rejetées à la phase embryonnaire.
L’on retiendra d’elle peut être la diligence avec laquelle, elle a pu déposer les instruments de l’OHADA pour que ce droit produise ses effets en R-dCongo. En réalité, Mumba l’a fait pour l’intérêt de son cabinet, spécialisé dans les affaires commerciales. Ainsi d’application en R-dCongo, c’est son cabinet qui en tirerait plus profit.
Du lieu de sa dernière demeure où il se trouve, Katumba Mwanke, paix à son âme, est sans doute entrain de se mordre le doit pour avoir une soeur qui n’a pas su capitaliser l’honneur de la famille que lui a faite, à travers ses différentes qualités intellectuelles. Qui, lui a valu la confiance de Joseph Kabila, qui a pensé que Wivine Mumba aurait les mêmes atouts que son frère. Qui sont de la même famille ne ressemblent pas toujours.