La personne qui s’est avisé engager une guéguerre entre les Eglises du réveil et l’Eglise catholique est à bannir de la sphère des décisions importantes. Il a opté pour un mauvais virage qui risque d’embraser le pays. Mettre d’un côté les Eglises du réveil avec en tête Mgr Marini, les Kimbanguistes et de l’autre l’Eglise catholique est une initiative qui réunit toutes les conditions en vue d’une déflagration. La guerre des religions est pernicieuse. Son issue n’est pas connue d’avance et d’ailleurs, elle peut durablement s’instal1er.
Selon des sources, des stratèges de la Majorité présidentielle ont estimé devoir instrumentaliser les chefs des confessions religieuses en vue de donner un contenu à la volonté politique du glissement, donc de la violation de la Constitution. Cette initiative qui rencontre un mur en béton armé dans la population, passe un discours mielleux du dialogue national. Pour la MP, les Eglises du réveil, l’ECC de Marini Bodho... pourraient être mises à contribution pour offrir une assise sociologique à l’initiative de violation de la Constitution.
En réaction, les chefs des confessions religieuses qui ont pris goût, à des rendez-vous avec les autorités politiques avec les avantages supposés que ces visites rapportent, ils ont embouché le discours du dialogue. Bizarrement, au lieu de prier pour une meilleure organisation des élections, conformément à la Constitution les chefs religieux ont opte d’accompagner les autorités dans leur démarche de violation de la loi fondamentale.
Comploter contre la Constitution n’est pas différent d’organiser des messes noires contre les Saintes Ecritures (Bible).
Le peuple de Dieu, de son côté, n’a osé se déplacer pour cette rencontre du stade des Martyrs. Comme déterminés à ne point suivre la voie de la perdition empruntée par leurs chefs, les fidèles ont préféré invoqué Dieu afin qu’il fasse quelque chose. Et leur prière a été exaucée par une averse qui a contraint les comploteurs à battre en retraite. Les chefs religieux ont vidé les lieux sans avoir prié, ni adressé un message au peuple de Dieu. « Dieu ne l’a pas voulu », se réjouit un adepte d’une communauté de l’ECC.
La dangerosité de l’initiative de mettre face à face les Eglises du réveil et l’Eglise catholique réside dans la crise qui pourrait éclater. Le pouvoir en portera la lourde responsabilité. Au lieu de rester arrimé aux stratégies politiques réputées de bas étage, l’on se hasarde vers les affaires divines alors que la sensibilité de tout ce qui touche à la foi ne répond à aucune rationalité humaine. Il suffirait d’un petit mot d’ordre pour que le feu prenne sur un tanker d’essence avec sa conséquence malheureuse.sur la vie de la nation. Le pouvoir doit donc s’interdire de jouer à ce jeu dangereux. Dans l’avenir, il ne faut plus instrumentaliser les affaires de Dieu puisque la RDC est un Etat laïc. Cette grave accusation doit interpeler tous ceux qui s’amusent à « acheter » les consciences. Toutes les consciences ne sont pas marchandables.
Par LP