Le Non l’aurait emporté
Le contrôle sanction prôné par le président de l’Assemblée Nationale n’était que de la poudre aux yeux.
En sauvantà tout prix le ministre délégué en charge des finances, Patrice kitebi des griffes des députés dans la plénière du vendredi 4octobre 2014, Aubin Minaku a été couvert de l’opprobre.
Les agents de service du protocole de l’Assemblée Nationale, chargés de faire le décompte des voix, viennent de révéler sous le sceau de l’anonymat que la majorité des députés s’était prononcée contre la recevabilité de la loi sur la reddition des comptes du budget 2013.
D’après la même source,Le non charismatique président de l’Assemblée Nationale avait opéré un passage en force après avoir reçu les instructions en provenance des officines occultes de Kingakati via son vice- président, le doyen MwandoNsimba.
Les députés toutes tendances confondues qui voulaient sanctionner le ministre patrice Kitebi pour avoir esquivé le détournement avéré des fonds destinés à l’Opposition parlementaire, évalués à 207 millions des francs congolais (200 mille USD$), décelés par leur collègue Jean-Lucien Bussa, ont tout simplement étaient tournés en bourrique par le speaker de la Chambre basse du parlement congolais.
Dans un vote visiblement serré, le numéro 1 de l’Assemblée nationale a refusé d’accéder à la demande des partisans du Non qui exigeaint le comptage manuel pour dissiper leur doute.
Le député de la Majorité, Henry Thomas, réputé pour son indépendance d’esprit, avait dénoncé du haut de l’hémicycle, les conciliabules initiées avant le vote par le président de l’Assemblée nationale avec les présidents des groupes parlementaires et le président de la Cour des comptes en présence de l’auteur du projet de loi sous examen, le ministre délégué en charge des finances.
Pour l’élu de Mbandaka cette manière de procéder de Minakuviolait l’esprit et la lettre du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale.
En fermant complètement les yeux sur le rapport de la Cour des Comptes, qui n’avait pas donné son avis de conformité sur la loi relative à la reddition des comptes du budget de 2013, l’opinion découvre que la dernière descente effectuée par Aubin Minaku à cette institution du contrôle n’était qu’un effet d’annonce.
Le fameux« contrôle sanction » tant clamé par le patron de l’Assemblée nationale s’apparente à un poisson d’avril en vue de détourner l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale, en alerte contre la révision de certains articles de la constitution du 18 février 2006,inscrits à l’ordre du jour du calendrier de la session en cours à la chambre basse du parlement.
L’opposition parlementaire, première victime du gangstérisme d’Aubin Minaku de surcroit secrétaire général de la Majorité présidentielle, n’attend pas jeter l’éponge pour rentrer dans ses droits.
Ces acteurs ont résolu de déposer incessamment une motion de défiance contre le ministre délégué en charge des finances, Patrice kitebi, présumé détourneurs de leur enveloppe.
Cette information a été confirmée par le président du groupe parlementaire UDPS et alliés, Samy Badibanga.