La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) demande le démantèlement des cachots non officiels échappant au contrôle du ministère de la Justice, Garde Sceau et Droits Humains.
Dans un communiqué publié à ce sujet, L’ONGDH exprime sa vive inquiétude et fustige la systématisation de la politique de détention prolongée des personnes privées de liberté et placées dans les cachots des services de sécurité civile ou militaire où elles endurent un calvaire indescriptible suite, entre autres, aux conditions infrahumaines de détention et à la privation de visites des membres de famille, proches, avocats … dont ils font l’objet.
C’est le cas de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) et de l’Etat- Major de Renseignements Militaires, théâtres des détentions prolongées des personnes, sous divers prétextes. Ce, en violation du délai requis en matière de garde à vue qui ne peut excéder 48 heures avant la mise à la disposition des autorités judicaires compétentes des personnes gardées à vue.
Face à plusieurs cas de détentions illégales, la VSV invite les autorités congolaises à respecter et faire respecter les droits des personnes en détention quels que soient les motifs.
L’ONGDH exhorte le gouvernement congolais à diligenter une enquête indépendante sur la persistance des cas de détention prolongée dans les cachots ne dépendant par des parquets en vue de traduire en justice les responsables des violations des droits des détenus pour qu’ils répondent de leurs actes.
VSV exige par ailleurs la libération des personnes en détention prolongée, sinon leur présentation devant les autorités judiciaires compétentes en cas des griefs sérieux à leur charge.
Par Godé Kalonji