Le jeune premier de l’Envol, José Kadima se félicite d’avoir initié une action sur l’enrôlement des nouveaux majeurs qui prend corps dans les débats politiques autour du processus électoral. Kadima s’estime heureux, lui et son Envol, d’avoir éveillé l’opinion sur une escroquerie politique dont tenter le pouvoir en place afin d’orchestrer la tricherie dans la perspective des élections à venir. Tout est parti de la lettre en inconstitutionnalité que la ligue de jeunes de l’Envol avait introduit à la cour Constitutionnelle qui exigeait avant tout processus; l’enrôlement des nouveaux majeurs que le pouvoir ne voulait pas.
C’est à la suite de l’éveil de Kadima et des pressions exercées sur le pouvoir que celui-ci a levé l’option d’enrôler des jeunes majeurs. Enrôle¬ment oui, mais dans des normes crédibles comme le sous-entend Kadima.
Pour lui, la Kabilie ne doit pas enrôler des nouveaux majeurs à la va-vite. C’est un processus que la centrale électorale devra respecter pour une fiabilisation du fichier électoral qui ne suscitera pas des problèmes dans la sphère politique.
Exemple à l’appui, Kadima suggère qu’avec la fin de session scolaire, la CENI pourra déjà lancer le processus de fiabilisation. D’après lui, c’est le moment de fiabiliser le fichier électoral compte tenu de l’entière disponibilité des nouveaux majeurs. Et de poursuivre, la CENI est dans l’obligation de s’acquitter de cette matière. Sinon à qui veut l’entendre, Kadima dit que c’est un sacrilège de ne pas permettre aux jeunes majeurs de voter. A cela, ce chevronné homme de droits refuse toute idée ou tentative de Joseph Kabila qui veut récupérer ce dos¬sier sensible dont l’Envol en a fait son cheval de bataille pendant plus de six mois. Kadima renvoie Kabila de revoir sa note sur ce sujet qui a mis le pouvoir dos au mur.
Par ailleurs, Kadima a loué l’initiative prise par les opposants, hier, à Fatima de boycotter la session extraordinaire que Minaku convoque à partir du 1 juillet. Kadima fait remarquer que c’est une position exacte et courageuse des opposants pour le respect de la Constitution et de l’alternance politique en 2016 pour barrer la route à Joseph Kabila qui tient mordicus à se maintenir au pouvoir au delà de son mandat en 2016 via des manoeuvres dilatoires et turpitudes politiques.
XAVIER PEREZ