Kasaï-Central : Une mineure violée dans une église par des bandits armés

Jeudi 16 mai 2019 - 09:31
Image

Dans la nuit du mercredi au jeudi 16 mai 2019 à Kananga, une église et une famille éprouvée ont été la cible des bandits armés.

Selon le bourgmestre de Kananga qui s'est confié à 7SUR7.CD, l'incursion de trois hommes avec une arme à un deuil au quartier plateau dans la commune de Kananga a fait objet d’un vol de plusieurs biens de valeur. Avant cela, une fille de 16 ans a été victime de viol dans une église.

"Dans la nuit d'aujourd'hui vers 3h du matin, deux parcelles ont été visitées sur deux avenues. Premièrement sur l'avenue bukwa Bisamba numéro 59 chez le Pasteur Bakatupite Robert à l'église entrain de prier. Du coup, trois hommes avec bande rouge sur la tête pieds nus en culottes avec une arme AK 47 se sont introduits et confisqués plusieurs biens de valeur dont les telephones, l'argent et sa fille de 16 ans violée. Le deuxième cas s'est produit sur l'avenue Lubaya n°15 chez monsieur Panu Mpakole. Malgré qu'ils étaient dehors avec les gens au deuil les bandits ont tiré deux balles en l'air pour ravir plus de 20 téléphones et quelques billets de Franc congolais", a dit Eduard Ntumba Buabua.

La société civile locale s'indigne de cette situation d'insécurité qui sévit depuis quelques jours à Kananga et crie au scandale.

"Nous sommes désolés de ces vols à répétition, viol et tueries à répétition. L’insécurité et le vol battent record dans la ville de Kananga et l’un des derniers cas en date, est celui d'aujourd'hui. Au cas contraire, nous allons exiger le départ des actuelles autorités respectives", indique Daniel Ntumba président de la nouvelle société civile du Congo.

Depuis quelques jours, le Kasaï-Central vit dans une insécurité grandissante.

Une autre famille était victime récemment où plusieurs biens de la maison ont été emportés dans la localité d'Azda.

Au sein des territoires, les mouvements suspects des miliciens sont visibles et se multiplient, ce qui a généré la tracasserie à plusieurs postes de contrôle des militaires.

"Chez nous dans le territoire de Demba, nous population on est victime d'un mouvement suspect miliciens-militaires. En conséquence, à chaque poste de contrôle des militaires nous payons 5000 Francs congolais", dénonce une victime.

Sylvain Mukendi depuis Kananga