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Le Front Commun pour le Congo, "FCC" section Kasaï-Oriental a, dans une dépêche datée du 2 décembre 2018 et transmise à la rédaction de 7SUR7.CD, dénoncé les actes de violence et d'agression dont ont été victimes ses sympathisants par les membres de l'UDPS, à l'occasion de la marche organisée dans cette province le 1er décembre dernier pour lancer officiellement la campagne électorale de son candidat à la presidentielle, selon son chargé de Communication.
À en croire Vincent Ngoyi Ngoyi, au moment où le cortège passait sur l'avenue Kalonji à son croisement avec l'avenue Odia David, un groupe des jeunes qui se trouvaient à la permanence de l'UDPS ont lancé des projectiles à bout portant, avant de s'attaquer violement à la dernière rangée des marcheurs, constituée pour la plupart des femmes.
"Le bilan fait état de 35 blessés graves et des fractures dans le camp des participants à la marche. Comme si cela ne suffisait pas, ces jeunes ont procédé dans la foulée, au pillage simultané de la résidence de Madame Félicité Ngalula, présidente fédérale du parti politique ACDD, membre du FCC et le siège dudit parti sis avenue Inga non loin du rond-point de l'étoile. Des vitres cassées, des biens de valeur et des sommes d'argent ont été emportés", a indiqué Vincent Ngoyi Ngoyi, chargé de communication du FCC/Kasaï-Oriental.
Dans la foulée, la plateforme chère au président de la République annonce avoir saisi la justice pour que les coupables répondent de leurs actes.
"Le FCC Kasaï-Oriental prend l'opinion tant nationale qu'internationnale à témoins et saisit les instances compétentes pour que justice soit faite. La province du Kasaï-Oriental ne veut pas revivre les tristes événements du 28 novembre 2011", a-t-il conclu.
La section du Front Commun pour le Congo de cette partie du pays, dit ainsi condamner avec la dernière énergie ces actes qu'elle qualifie de "jalousie" et de "provocation", qui viennent encore de mettre au grand jour selon ledit Front, le caractère violent des combattants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès.
Jephté Kitsita