La Banque mondiale demeure engagée pour le développement de la RDCongo. Du moins en ce qui concerne le secteur du transport. Une délégation de cette institution a séjourné du 5 au 21 novembre 2014 à Kinshasa, Goma et Lubumbashi. Cette délégation, conduite par Mohamed Dalil Essakali, a effectué ce déplacement pour mener une mission de préparation du projet de transport aérien à Goma et une mission de supervision du projet de transport multimodal à Lubumbashi et à Kinshasa. C’est l’aéroport de Goma qui est concerné par ce projet de transport aérien. Après des séances de travail avec la Régie des voies aériennes -RVA, la Mission d’organisation des Nations— Unies pour la stabilité du Congo -MONUSCO-, SAFRECAS, l’observatoire volcanologique de Goma et tant d’autres institutions de ce genre, la Banque mondiale a décidé de certifier cet aéroport selon le standard international. Cet objectif du projet de transport aérien pour l’aéroport de Goma est à réaliser dans quatre ans.
Pour réaliser ce projet sans beaucoup de difficultés, cette Mission de la Banque mondiale n’a pas hésité un seul instant d’effectuer des visites sur les chantiers où plusieurs travaux sont en train d’être exécutés. Il. s’agit notamment du prolongement de la piste vers l’ancienne soie d’accès au tarmac, de la construction des voies d’évacuation des eaux de l’aéroport et colmatage des fissures sur la piste et le tarmac et de l’excavation ou décapage de l’ancienne voie d’accès au tarmac. Des lieux à problèmes qui feront l’objet du projet qui sera financé par la Banque mondiale n’ont pas été en reste. En l’occurrence, point de jonction des voies d’évacuation des eaux avec les voies de drainage de l’OVD, les laves à décaper le long des voies d’évacuation des eaux, la tour de contrôle qu’il faut surélever, les équipements du parc météo endommagés par la panne de l’anti-foudre, la centrale électrique dont tous les trois moteurs sont à déclasser, la citerne souterraine de carburant qu’il faut remplacer, la caserne anti-incendie qui manque de vigie, l’aérogare passagers qu’il faut réaménager et agrandir pour le trafic international ainsi que le tarmac qu’il faut agrandir aussi.
Cette mission intervenant six mois après celle du 19 au 31 mai 2014, la délégation n’a ménagé aucun effort pour évaluer les résultats obtenus jusqu’ici relatifs à la supervision du projet de transport multimodal. Par cette même occasion, cette Mission de la Banque mondiale a revu avec les autres entreprises publiques de transport et les organismes concernés, dont l’Autorité de l’aviation civile –AAC-, la Congolaise des voies maritimes -CVM-, la Direction de ta marine des voies navigables -DMVN-, la Régie des voies aériennes -RVA-, la Régie des voies fluviales -RVF-, la Société commerciale des transports et des ports -SCTP-, l’état d’avancement de leurs activités relatives au Projet. Un regard particulier a été porté les progrès du Projet en termes d’engagements juridiques, de passation des marchés, de gestion financière ainsi que de sauvegardes sociales et environnementales.
Pour palper du doigt certaines réalités, cette délégation s’est rendue à la Société nationale de chemin de fer du Congo
-SNCC- afin de visiter les chantiers des travaux des voies sur l’axe Lumata-Musoshi, des ateliers centraux de Lubumbashi et l’atelier d’un sous-traitant MECELCO où sont lancés les travaux de réhabilitation de 600 wagons, de 8 locomotives diésels, de 50 voitures voyageurs, de 60 ballastières et de 5 tracteurs. Dans la capitale RDcongolaise, les équipements de surveillance et contrôle de la navigation aérienne et d’aide à l’atterrissage entreposés à l’aéroport de N’Djili ainsi que les locaux de fabrication des signaux et balises sans oublier les tronçons Bukama-Kongolo et Kindu-Ubundu, le Beach Ngobila où s’exécutent les travaux d’aménagement d’attente, des zones de passage et de contrôle documentaire ont particulièrement retenu l’attention de cette Mission.
Barick BUEMA