La BIAC en proie à une perte de confiance de son aimable créateur

Jeudi 21 avril 2016 - 12:42
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L‘agitation devant les agences BIAC est devenue une coutume depuis l’annonce d’une probable faillite de cette commerciale. Mercredi 09 avril 2016, les locaux de la Biac ont été de nouveau pris assaut par une multitude de gens supposés détenir des fonds au sein de cette institution bancaire qui ne sait plus répondre à leurs attente. De sorte que les retraits aux guichets par leurs clients ne peuvent plus dépasser un montant de 500 dollars en monnaie nationale ce qui crée de la part de ce client une sorte de psychose et une crise de confiance vis-à-vis de leur banquier.

 

Des informations faisant état d’une probable faillite de la Biac ont poussé la totalité de personnes ayant des encaisses dans cette banque d’aller le retirer sans délai par peur d’une éventuelle définitive.

 

En dépit de toutes les garanties de viabilité que les responsables fournissent à leurs aimables clientèles, ces semblent rester insensible. La Biac ne mérite plus leur confiance.

 

Ce mercredi matin homme et femme avaient l’air surchauffé. Leur désarroi était perceptible sur le visage. Chacun voulait avoir dans l’immédiat son argent.

 

Contacté, un client de la Biac venait récupérer son argent, s’exprime dans sa colère “ Nous venons ici pour notre argent, la banque est incapable de satisfaire nos attentes. On ne nous permet pas de retirer ce que nous désirons. Et aussi, on nous sert difficilement avec un taux inférieur à la normale, Et de renchérir que pour avoir de forte chance d’avoir son argent, les gens doivent se présenter très tôt.

Ne sachant plus à quel saint se vouer, une jeune femme s’exclame : « Je suis ici non pas pour solliciter un prêt. Je voudrais tout simplement tout ce que j’économisais pour ma survie. Et voilà que cela m’est presqu’impossible. »

 

La Biac est aujourd’hui confrontée au sérieux problème de trésorerie de sorte que, sa faillite allait être prononcée par l’autorité compétente. La banque centrale du Congo travaille sur ce dossier, afin de normaliser sa situation et fidéliser de nouveau ses clients.

 

Le gouverneur de la BCC devra même répondre dans les jours qui viennent à une question orale avec débat d’un député national sur le dossier.

 

Par Ngemba Nkia

Barbara et Mifuba Irène