La présidente de la commission de l'Union Africaine, Nkosazana Dlamini Zuma a appelé la classe politique congolaise à la retenue et au sens de responsabilité, pour éviter des nouveaux débordements, après de pertes en vies humaines et de dégâts matériels importants enregistrés, lors des manifestations organisées par une partie de l'opposition. Depuis Addis-Abeba, Madame Zuma pense qu'il faut donner la chance à la paix au lieu de verser dans la violence. "Seul le dialogue politique inclusif peut permettre aux acteurs politiques congolais de dégager une base consensuelle pour la tenue d'élections transparentes, libres et crédibles dans un climat apaisé", a-t-elle insisté. Ainsi, l'ex chef de la diplomatie sud Africaine appelle à la conclusion rapide du dialogue dont les travaux sont entrés dans leur phase finale. Elle promet de tout mettre en oeuvre pour renforcer le caractère inclusif du forum. Difficile pour Zuma de convaincre le Rassemblement qui exige le remplacement de Kodjo pour ses accointances avec le pouvoir de Kinshasa. Là, ça va bloquer. Elle va buter sur l'intransigeance d'Étienne Tshisekedi qui a déjà vomi l'ancien premier ministre togolais. Le leader maximo avait taxé publiquement Kodjo de "grand Kabiliste". Pour lui, dialogue, c'est sans Kodjo. Il est impossible que le sphinx de Limete fasse machine en arrière s'il a déjà pris une option. L'homme exige desomais le départ du président sortant au 19 décembre après son préavis lancé dans la douleur le 19 septembre